Dans le monde...
Le rapport « Doing business » de la Banque mondiale, qui vient de paraître, consacre la Nouvelle-Zélande comme le pays où il est le plus facile de faire des affaires. La France recule de deux places, à la vingt-neuvième (Les Echos du 26/10).
Les entreprises de la zone euro ont connu en octobre leur croissance la plus vive de l’année, même si elles ont augmenté leurs prix à un rythme sans précédent depuis plus de cinq ans, selon Markit. L’indice composite PMI est de 53,7 en octobre, contre 52,6 en septembre, au plus haut depuis décembre 2015. Mais la reprise devrait y demeurer laborieuse, d’après Les Echos. Les économistes n’attendent pas d’accélération de l’activité en 2017. Tout se passe comme si la zone était piégée dans une trappe à faible croissance, pour l’OFCE...
L’Espagne a vu son déficit commercial reculer de près de 20% en août sur un an à 2,6 milliards d’euros, grâce aux exportations notamment de voitures (Les Echos du 21/10).
Les prix à la production en Allemagne ont baissé de 0,2% en septembre sur un mois et de 1,4% sur un an (Les Echos du 21/10).
La Wallonie a réaffirmé jeudi dernier son opposition à l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (Challenges.fr du 21/10). Malgré la pression de l'Union européenne, la Belgique n'est donc « pas en état de signer » l'accord. Le sommet et la signature programmés jeudi à Bruxelles, en présence du Premier ministre canadien Justin Trudeau, n'ont plus aucune chance de se tenir. Cette paralysie fragilise davantage une Union en pleine crise, déjà déstabilisée par le Brexit (Challenges.fr du 24/10).
En France...
Une baisse historique du chômage – la plus forte mensuellement depuis 1996 - a été annoncée mardi pour le mois de septembre. UsineNouvelle.com nuance : si, sur l’année, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a baissé de 1,7%, le nombre d'inscrits en catégorie D, comprenant les personnes en formation, a augmenté de 16,4%. Ce bond est donc dû en grande partie au plan de 500 000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi annoncé par François Hollande au mois de janvier. Pour LesEchos.fr, « ce "mieux" arrive trop tard, en toute fin de quinquennat, et les enquêtes de popularité sur le chef de l'Etat montrent que la messe est déjà dite depuis plusieurs mois. Les Français sont obligés de constater que le quinquennat aura été un fiasco sur le terrain de l'emploi et que nos voisins ont fait bien "mieux" ». Pourtant, l'agence de notation américaine Standard & Poor's a relevé la perspective de la note de la France, qui passe de négative à stable, tout en maintenant sa notation à AA, mettant en avant « l'introduction graduelle de réformes pour relancer la croissance sur fond de consolidation budgétaire » (Challenges.fr du 21/10).
Dans sa réforme de l’impôt sur les sociétés, le gouvernement a créé la surprise en acceptant l’extension du taux réduit de 15% pour toutes les PME (LesEchos.fr du 19/10).
La décision des Britanniques de sortir de l'Union européenne se traduira par un manque à gagner de 5,6 milliards d'euros pour les exportateurs français en 2017, selon une estimation d'Euler Hermes. Les trois secteurs qui pâtiront le plus de la situation, du fait de leur exposition au marché britannique, sont ceux des machines et équipements, de l'agroalimentaire et de la chimie (UsineNouvelle.com du 19/10).
« La Cour des comptes épingle le train de vie de bpifrance », titraient Les Echos vendredi dernier : « dans un rapport à paraître mi-novembre, la Cour des comptes pointe les frais de fonctionnement de la banque. Certains cadres ont vu leur salaire augmenter de 40% entre 2012 et 2015 ».
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