Lu mercredi dans Les Echos : « signe de la nervosité des marchés financiers depuis le début de l'été, il a suffi d'une seule statistique chinoise pour provoquer une nouvelle secousse sur les Bourses mondiales [ce mardi]. L'activité industrielle de la Chine, au plus bas depuis trois ans, laisse craindre un net ralentissement de la croissance mondiale. Celle-ci pourrait être finalement plus faible que prévu par le FMI, a prévenu Christine Lagarde (...). Les dernières mesures prises par Pékin (...) n'ont pas encore eu le temps d'avoir un impact sur l'économie chinoise, mais certains investisseurs se demandent si cela sera de toute façon suffisant pour relancer la machine. Dans ce contexte tendu pour les marchés, la balle est dans le camp des banques centrales (...). Le risque de déflation continue d'inquiéter les investisseurs et pourrait nécessiter une nouvelle action de la BCE ». Dominé par le mini-krach du 24 août, le mois dernier a été particulièrement meurtrier pour les places boursières européennes qui ont signé leur pire performance mensuelle depuis quatre ans. De leur côté, les pays émergents inquiètent également : les dévaluations de leurs devises et la baisse du prix des matières premières pèsent sur les ressources. Une situation inquiétante car leur dette, notamment privée, a fortement augmenté ces dernières années (Les Echos du 01/09).
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