... se situe au plus haut depuis l'été 2011, selon l'Insee.
Ce regain d'optimisme est particulièrement visible dans l'industrie, grâce notamment à la baisse du prix du pétrole, la reprise chez nos voisins européens, la baisse des prélèvements sur les entreprises et le remplissage des carnets de commandes. La reprise semble donc se confirmer après le trou d'air du deuxième trimestre mais elle reste fragile, comme le montrent les faibles intentions d'investissement des industriels, qui sont passées de +7% en avril à +2% en août (Les Echos du 28/08). Impression confirmée par UsineNouvelle.com du 27 août qui écrit que « les dirigeants d'entreprises réunis à l'université d'été du Medef, à Jouy-en-Josas, tablent sur une poursuite de l'amélioration de leur activité au second semestre [mais], attentistes, espèrent que les autres feront repartir l'économie »... Emmanuel Macron a clos l'événement en lançant certes une pique aux 35 heures, largement reprise par les médias, mais également en interpellant les chefs d'entreprises sur leur part de responsabilité dans le manque d'investissement chronique de l'industrie française, sur sa trop faible montée en gamme ou encore sur le peu de reconnaissance au travail dont souffrent bon nombre de salariés : « ne vous demandez plus ce que votre pays peut faire pour vous car il fait maintenant beaucoup – et je m'y engage, il continuera à le faire. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour notre économie. Car vous pouvez beaucoup (...). Ma responsabilité en tant que ministre de l'Economie, c'est de lever les blocages qui vous empêchent d'embaucher, d'investir, de prendre des risques. Votre responsabilité est de vous saisir de ce qu'il y a sur la table (...). Ensemble, nous devons prendre plus de risques » (LesEchos.fr du 27/08).
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