Vincent Lebugle aurait pu paraphraser Clémenceau dans son éditorial du dernier numéro de Tôlerie. Intitulé « Si c'était à refaire... je ferais de la politique », il revient sur le passage en force de la loi Macron par le gouvernement dans le but d'éviter une hypothétique déconvenue due à « quelques 'frondeurs' en désaccord avec leur propre camp sur une loi qu'ils jugent 'trop favorable au patronat'. Une caractéristique du texte qui n'empêche pas la droite de l'hémicycle de crier au scandale [tout en reconnaissant que] la grande majorité du contenu de la loi représente une avancée »... Pour l'éditorialiste, « ce qui est certain dans ce combat ubuesque dans lequel la gauche fait le forcing pour faire passer une loi paraît-il de droite sans que cette dernière n'ait à se mouiller, c'est que du bon sens, j'ai un peu de mal à en trouver... [Sans compter] que cette loi, que le Medef appelle de ses vœux, risque d'être frappée d'inconstitutionnalité. Ça sent un coup de l'Extrême Gauche, ça ! Eh bien non, c'est le groupe des Ex-UMP qui a décidé d'en faire la demande » ! Et le journaliste de conclure : « pour ce qui est de la relance de l'industrie, si vous en doutiez encore, n'attendez pas grand-chose de la sphère politique »...
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