Le salon international de Shanghai a ouvert ses portes lundi. Comme le souligne Challenges.fr, la Chine est devenue le premier débouché mondial de Volkswagen ou General Motors, mais aussi de PSA qui, longtemps à la traîne, tente d'y combler son handicap. Son président Carlos Tavares a ainsi posé le 15 octobre dernier la première pierre de sa cinquième usine locale. La présence tricolore dans l'ex-Empire du milieu reste en effet relativement faible. PSA ne pesait que 4,4% du marché en 2014.
Quant à Renault, il est le dernier constructeur mondial absent industriellement. Mais avec l'aide de son allié Nissan et en partenariat avec Dongfeng, il commencera à produire un SUV 2016 à Wuhan.
Il n'en demeure pas moins que, comme le souligne LaTribune.fr, cet événement place « le monde de l'automobile face au défi du ralentissement chinois. La croissance du marché automobile chinois a été divisée par deux en 2014 (+7%). Les constructeurs sont lancés dans une course aux volumes qui les contraint déjà à multiplier les remises. Pourtant, de nombreux leviers doivent permettre, notamment aux marques étrangères, de récolter les fruits d'une croissance plus rentable... ».
« Les constructeurs automobiles ne sont pas inquiets du ralentissement chinois », confirme d'ailleurs également lundi UsineNouvelle.com. Ils continuent d'y investir massivement car même ralenti, le marché reste juteux en comparaison avec le reste de la planète. Néanmoins, si le coup de frein se confirme, ils risquent de devoir reconsidérer leurs projets, estime le cabinet d'études IHS Automotive.
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