D'après la Commission européenne, malgré des progrès, le déficit public de la France se situerait encore à 4% du PIB en 2014.
Tenir l'objectif de 3% en 2015 nécessiterait des économies considérables (Les Echos du 26/02).
« Montebourg et les patrons, les secrets d'une réconciliation » titrent Les Echos ce mercredi : « après des premiers mois chaotiques, rythmés par les plans sociaux, les relations semblent s'être apaisées entre Arnaud Montebourg et le monde patronal. Désormais, lorsqu'il monte au créneau, le ministre du Redressement productif s'en prend plus volontiers à la Commission européenne ou à l'euro 'trop cher' qu'aux chefs d'entreprises. Son approche et son implication ont été appréciées lors du sauvetage de plusieurs sites, comme pour le lancement des 34 plans pour 'la nouvelle France industrielle' ». La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a d'ailleurs déclaré mercredi que l'ensemble des ministres « partageait la préoccupation » de M. Montebourg sur le niveau actuel de l'euro. Selon elle, le ministre du Redressement productif porte cette question « avec force et c'est une bonne chose (...). Il est encore des négociations à avoir au niveau européen pour améliorer notre compétitivité et notre protection » (Les Echos du 27/02).
Dans Les Echos de jeudi, deux universitaires, chercheurs à la Toulouse School of Economics, préconisent de « réformer les syndicats pour retrouver la compétitivité », en particulier industrielle.
« La décentralisation des négociations salariales explique le renouveau allemand, soutiennent-ils, alors qu'en France, elle est menée à un niveau national par des syndicats peu représentatifs ».
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