Selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les ventes de voitures particulières neuves ont augmenté de 14,1 % en septembre dans l’Hexagone. Renault enregistre une progression de + 19,3 % et PSA de + 9,5 %. Ces très bons chiffres sont imputables en particulier à la prime à la casse et au bonus écologique, doublement au coeur de l’actualité sectorielle de la semaine (UsineNouvelle.com, LeFigaro.fr et LesEchos.fr du 01/10).
Le Premier ministre François Fillon a en effet annoncé que la prime à la casse allait passer de 1 000 à 700 euros au 1er janvier 2010, avant d’être ramenée à 500 euros le 1er juillet. En 2009, 380 000 dossiers ont été déposés, soit 160 000 de plus que prévu. Le coût total se monte déjà à 380 millions d’euros pour l’Etat, alors que l’enveloppe budgétaire 2009 était de 220 millions. De son côté, toujours selon Monsieur Fillon, le système de bonus-malus sera également « rééquilibré », ce qui signifie concrètement que le niveau du bonus sera diminué (UsineNouvelle.com et LesEchos.fr du 28/09). D’après France Info, cette mesure, qui devait être gratuite pour l’Etat, aura coûté 600 millions d’euros par an en raison de calculs prévisionnels erronés qui n’avaient pas prévu un tel succès (LExpress.fr du 29/09)…
Le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), regroupant notamment la filière vente, a « accueilli favorablement » le prolongement de la prime à la casse mais juge « inquiétant que les montants du bonus soient revus à la baisse ». Aussi demande-t-il que « la date de prise de commande devienne le facteur déterminant » pour les aides à la vente de véhicules neufs, « et non celle de facturation comme c’est le cas aujourd’hui » (LesEchos.fr du 28/09).
