La Fédération de la Plasturgie et Allizé-Plasturgie « déclarent l’état d’urgence » en une du Plastilien de mai. Chiffres et bilan des actions en cours entreprises pour alerter en particulier les pouvoirs publics à l’appui, ils « en appellent à la responsabilité de l’ensemble des clients de la plasturgie face aux très fortes hausses des matières plastiques (…) depuis 2 ans maintenant. Les plasturgistes doivent répercuter sans délai ces augmentations qui ont été, selon les matières, de + 20 à + 40 % en 2010 par rapport à 2009, et qui se situent autour de + 20 à + 30 % sur le premier trimestre 2011 à un an d’intervalle ». Et de conclure : « la pérennité de nombre d’entreprises en dépend ».
Mais les responsabilités se situent également en amont de la chaîne de production.
La revue interviewe ainsi sur deux pages le médiateur des relations interentreprises industrielles et de la sous-traitance Jean-Claude Volot qui dresse un premier bilan de son action, un an après. Interrogé sur le coût des matières premières, il est, comme toujours, très direct : « soyons clair : les chimistes persistent et ne signent pas. Vous n’êtes pas sans savoir qu’en l’espace de 2 ans, le prix des matières premières a doublé, et ce souvent pour ‘cas de force majeure’, soi-disant. Il est très difficile de convaincre les chimistes d’entrer en médiation car le milieu ne possède pas d’esprit de collaboration. Nous nous heurtons par conséquent à une mauvaise volonté récurrente problématique alors qu’il est vital de parvenir à structurer la filière sur le long terme ».
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