Constructeurs
La guerre à fleurets mouchetés continue entre Renault et l'Etat français. A l'issue d'un conseil d'administration extraordinaire jeudi dernier, le constructeur a décidé de continuer à soutenir la résolution numéro 12 qui a mis le feu aux poudres et qui sera présentée aux actionnaires lors de l'assemblée générale du groupe le 30 avril. Soutenant le principe selon lequel « une action = une voix », cette résolution, qui a peu de chance d'être adoptée, vise à déroger à la loi Florange, en empêchant l'Etat, actionnaire de long terme du constructeur, d'obtenir des droits de vote doubles. Alors que Nissan détient 15% du capital de Renault, mais sans aucun droit de vote, l'allié japonais voit en effet d'un mauvais œil le renforcement potentiel de l'Etat, d'autant plus qu'il en a peu goûté la manière, ce dernier ayant racheté récemment de nouvelles actions pour peser sur le vote. Sans compter que le constructeur japonais génère l'essentiel des profits de Renault depuis plusieurs années et qu'il pèse deux fois plus en Bourse (LesEchos.fr du 16/04)...
Renault Maroc et son usine de Tanger sont candidats à l'accueil du futur véhicule à très bas coût du groupe, fabriqué dans un premier temps en Inde (UsineNouvelle.com du 16/04).
« PSA et Dongfeng vont développer ensemble des petites voitures », titraient lundi Les Echos. Les deux constructeurs ont annoncé dimanche, à Shanghai, le codéveloppement d'une nouvelle plate-forme pour ce segment. « Le patron de PSA tacle Anne Hidalgo », nous apprenaient en début de semaine LesEchos.fr : « la Maire de Paris ' a envie de se débarrasser des voitures à Paris ', a affirmé lundi Carlos Tavares, qui a une nouvelle fois défendu le diesel comme solution à moyen terme pour lutter contre le réchauffement ». PSA a par ailleurs annoncé mardi augmenter sa production européenne de 10%, le retour de la demande venant à point nommé soutenir son plan de redressement (UsineNouvelle.com du 21/04).
Le français et IBM prolongent également leur partenariat dans les services connectés. Leur accord, annoncé en mars 2014, a été porté à sept ans, ont annoncé mercredi les deux groupes qui entendent aussi permettre à des entreprises d'autres secteurs, notamment de l'internet des objets, de proposer de nouveaux services embarqués (LesEchos.fr du 22/04).
Volkswagen a annoncé vendredi dernier vouloir prolonger le contrat de son patron Martin Winterkorn. Un désaveu pour le patriarche du groupe Ferdinand Piëch qui avait déclaré une semaine avant à Der Spiegel avoir « pris ses distances » avec son ex-poulain et que la succession de celui-ci au-delà de son mandat de 2016 n'allait pas de soi (LaTribune.fr du 17/04).
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