Conjoncture
« Auto : les marques de luxe daignent se démocratiser », titraient mardi Les Echos. Une version très libérale de la démocratie toutefois : si Porsche ou Maserati tentent, avec de nouveaux modèles, d'investir des segments de marché « de masse », les prix de départ sont tout de même compris entre 50 et 60 000 euros...
Constructeurs
Renault a annoncé jeudi que Carlos Tavares quittait ses fonctions de directeur général délégué aux opérations « afin de poursuivre des projets personnels ». Nous en parlions la semaine dernière : dans une interview à Bloomberg publiée le 14 août dernier, il s'était dit prêt à occuper un poste de PDG au sein d'un constructeur automobile outre-Atlantique, General Motors et Ford en ligne de mire. Une sortie médiatique que n'a visiblement pas appréciée l'équipe dirigeante de Renault, Carlos Ghosn en tête, qui a donc organisé à la hâte un conseil d'administration pour acter le départ de son numéro 2 (UsineNouvelle.com du 29/08).
PSA exclut d'étendre sa collaboration avec General Motors au marché indien, mais espère toujours profiter de la solide implantation de son partenaire en Amérique latine, a déclaré le directeur général de Peugeot (UsineNouvelle.com du 28/08).
Volvo Cars, filiale du chinois Geely, a obtenu l'autorisation de démarrer la fabrication des véhicules en Chine dans ses usines de Daqing et Zhangjiakou (Les Echos du 26/08).
Mercedes-Benz a annoncé qu'il allait lancer une vingtaine de nouveaux modèles en Chine sur les deux prochaines années dans le cadre de ses efforts pour relancer ses ventes sur le premier marché automobile mondial (UsineNouvelle.com du 27/08).
Nissan a annoncé mardi qu'il prévoyait de lancer ses premières voitures sans conducteur, intégralement gérées par ordinateur, dès 2020 (LaTribune.fr du 28/08).
La coentreprise du japonais Honda en Chine va rappeler plus de 400 000 véhicules dans le pays, des SUV présentant des défauts dans un élément mécanique (UsineNouvelle.com du 27/08).
Equipementiers / Sous-traitants
Michelin s'est dit « prêt à étudier un retour éventuel en Formule 1 » comme fournisseur exclusif dès l'an prochain. Une déclaration surprise car l'industriel avait claqué la porte fin 2006 en faisant valoir qu'il n'avait aucun intérêt à rester fournisseur s'il ne pouvait plus se mesurer à un concurrent. Pirelli, fournisseur actuel, est sujet à de nombreuses critiques. Le français conditionne néanmoins sa participation à l'adoption d'un nouveau cadre technique privilégiant la durabilité des gommes, alors que le règlement actuel favorise leur dégradation comme facteur de spectacle. (Les Echos et UsineNouvelle.com du 26/08).
Deux nouveaux contrats avec BMW et Porsche viennent soutenir l'activité des usines françaises de l'équipementier Montupet à Châteauroux dans l'Indre et Laigneville dans l'Oise (Les Echos du 22/08).
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