Selon la Fédération des industries des équipements pour véhicules (FIEV), entre 7 000 et 17 000 emplois auront disparu chez les équipementiers français en 2009. Leur chiffre d’affaires est attendu en baisse de 20 à 25 % par rapport à 2008. Son président se veut « d’un optimisme prudent » en ce qui concerne une reprise « lente et de faible ampleur » au premier semestre 2010, et de gros besoins en fonds de roulement subsistent (UsineNouvelle.com et LesEchos.fr du 01/10).
Faurecia serait candidat au rachat des actifs allemands de son concurrent suédois Plastal, en dépôt de bilan et en placement sous la protection de la loi sur les faillites (UsineNouvelle.com du 29/09). L’équipementier aurait par ailleurs été approché par « un gros avionneur européen » qui s’intéresse à ses coûts et ses technologies en matière d’allègement (L’Usine Nouvelle du 01/10).
Heuliez n’est pas sorti de la tourmente. Son repreneur, Bernard Krief Consulting, a reporté à fin octobre ou début novembre le versement des 16 millions d’euros que devait apporter fin septembre un partenaire du Moyen-Orient et n’a toujours pas payé le million d’euros qu’il avait lui-même promis. Du coup, le Fonds stratégique d’investissement (FSI) attend davantage de garanties avant d’investir les 10 millions sur lesquels il s’est engagé. Pour couronner le tout, la région Poitou-Charentes, qui doit verser 5 millions, attend toujours la signature d’un décret en Conseil d’Etat l’autorisant à entrer au capital de la société. Conséquence : Heuliez, qui a supprimé 400 emplois sur 1 000, doit recourir au chômage partiel (LeFigaro.fr du 25/09).
L’usine Delphi de Strasbourg, qui emploie 330 salariés, ne fera pas partie de la reprise par General Motors de la division « équipements de direction » de l’équipementier américain. La même décision touche 70 salariés du centre de développement de Tremblay-en-France. Tous ignorent les projets de Delphi à leur égard (LesEchos.fr du 25 et UsineNouvelle.com du 28/09).
Le tribunal de commerce d’Orléans vient de placer en redressement judiciaire l’équipementier Proma France, qui emploie 83 personnes à la fabrication d’armatures pour les sièges automobiles. L’entreprise de Gien connaît en effet des difficultés financières depuis plusieurs mois en raison de la perte successive de plusieurs contrats (First Eco du 01/10).
Continental a sommé MAG de se prononcer clairement le 30 septembre sur la reprise de sa désormais célèbre usine de Clairoix, dans l’Oise. Le conglomérat de Dubaï n’en est en effet resté jusqu’ici qu’à de vagues déclarations d’intention (UsineNouvelle.com du 30/09).
Le gérant de l’un de ses principaux concurrents, le français Michelin, s’est dit sceptique sur la solidité de la reprise, estimant que la demande n’est pas plus forte. Il a ainsi déclaré au Wall Street Journal : malgré « l’euphorie que nous avons constatée ces dernières semaines (…), nous n’avons jamais eu de signaux de reprise et nous ne les avons toujours pas (…). Les perspectives des prochaines semaines ne sont pas bonnes » (LesEchos.fr du 01/10).
Les 39 salariés du sous-traitant automobile SERIC qui fabrique des réservoirs de lave-vitres au Châtelet-en-Brie, en Seine-et-Marne, occupent leurs locaux depuis lundi pour protester contre un plan de délocalisation sur deux sites des Vosges et de Moselle (LesEchos.fr du 30/09).
La division européenne de l’équipementier japonais Sanden, qui possède une usine à Tinténiac, en Ille-et-Vilaine, a annoncé la suppression de 90 emplois (UsineNouvelle.com du 01/10).
Enfin, l’américain Goodyear a annoncé la signature d’une nouvelle convention de travail aux Etats-Unis valable 4 ans qui lui permettra d’économiser 215 millions de dollars (UsineNouvelle.com du 30/09).