Lu dans l’éditorial de Laurent Richardin pour Soudage & Techniques Connexes
de novembre / décembre, qui publie par ailleurs l’étude réalisée pour le MIDEST par Daniel Coué sur le marché de la sous-traitance en France : « le ministre de l’Industrie Christian Estrosi a récemment demandé aux constructeurs automobiles et aux grands équipementiers de soutenir plus activement leurs sous-traitants et de cesser de les pressurer : ‘il faut en finir avec les comportements et les pratiques qui pèsent sur les relations au sein de la filière. Pour être plus forte, la filière doit être plus solidaire. Un certain nombre de donneurs d’ordres ont mis en place vis-à-vis de leurs sous-traitants une politique d’achat avec des objectifs à court terme. Nous devons mettre un terme à ces pratiques. Que les industriels français se disent que c’est sur les équipementiers français qu’ils doivent d’abord s’appuyer, et que les équipementiers se disent que c’est d’abord sur les sous-traitants français qu’ils doivent s’appuyer. Trop d’appels au secours me parviennent chaque semaine de sous-traitants déréférencés du jour au lendemain. Ce n’est pas admissible’. Le ministre s’est par ailleurs dit convaincu de la possibilité de ‘relocaliser certaines activités en France’ ».
Au lendemain de la sulfureuse conférence de Copenhague,
les entreprises européennes refusent que l’objectif de réduction des émissions de CO2 soit porté pour le continent de 20 à 30 %. Le BDI, qui représente les entreprises allemandes, met en garde contre le danger de délocalisations d’émissions et d’emplois vers les nations aux standards environnementaux les plus bas. Les pays ont jusqu’au 31 janvier pour déposer leurs propositions d’engagement, mais la France, à travers Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo, s’est déjà engagée à passer aux 30 % (Les Echos du 22/12)…
Christian Estrosi a reçu, le 5 janvier, le rapport intermédiaire des états généraux de l’industrie
qui dresse l’état de santé du secteur en France et les premières pistes de réforme. Parmi les raisons du recul de la position hexagonale, ce dernier pointe du doigt la « faible dynamique d’investissement et d’innovation », « des dispositifs de formation insuffisants », « un déficit d’attractivité de ses métiers » et l’absence de grosses PME. Il suggère par conséquent d’augmenter les dépenses de R&D pour faire de « l’innovation sous toutes ses formes une priorité nationale, en y mettant les moyens nécessaires » et de mettre en place « une démarche de montée en gamme de la production française » qui passerait notamment par l’identification des filières les plus porteuses (UsineNouvelle.com du 06/01).
Justement, les Cahiers de L’Usine Nouvelle du 17 décembre sont consacrés d’une part aux pôles de compétitivité et d’autre part aux marchés qui devraient permettre aux industriels de rebondir…
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