La France est – et de loin – la principale localisation du Groupe Renault (1) :

• 25 % des voitures du Groupe Renault sont produites en France

• 55 % de la valeur ajoutée industrielle du Groupe Renault est faite en France, car Renault fabrique en France ses véhicules à forte valeur ajoutée

• 45% des effectifs totaux du Groupe Renault sont en France

• 86% des dépenses d’ingénierie sont réalisées en France

• 42% des achats sont effectués auprès de fournisseurs basés en France

• 32 % du chiffre d’affaires de Renault est réalisé en France

Avec 26% de part de marché (VP+VU), la marque Renault est la première marque en France en 2009.

En Septembre 2008, Carlos Ghosn, Président-Directeur général de Renault, s’est engagé à conserver la totalité des usines d’assemblage véhicules en France. A cette occasion, il avait annoncé l’introduction de la fabrication d’un véhicule utilitaire à Sandouville et d’un véhicule électrique à Flins.

A Flins, Renault prépare l'avenir

En 2009, Renault a produit plus de 140.000 Clio 2 et 3 à Flins, qui est l'un des sites de production de Clio.

Comme annoncé par Carlos Ghosn, à l'occasion de la visite de M. Estrosi le 5 Novembre 2009, Flins va devenir le pôle d’excellence de Renault en France pour le véhicule électrique : avec Zoe ZE, une usine de batteries et un centre de recyclage, l'activité de l'usine est garantie.

Carlos Ghosn a déclaré à cette occasion : « Le futur de Flins est largement assuré. Flins va devenir le centre de gravité de notre filière véhicule électrique qui prendra progressivement le relais de l’activité de construction de véhicules traditionnels dans l’usine. »
Comme l’a également confirmé Carlos Ghosn, la production de Clio sera maintenue à Flins tant que la montée en puissance du véhicule électrique ne sera pas complète.

Avec l’industrialisation de Zoé à Flins en Septembre 2011 pour une commercialisation en 2012, l’usine devrait produire plus de 60% des véhicules électriques Renault en 2015. A cela s’ajoute la mise en place d’une usine de production de batteries et d’un centre de recyclage, en partenariat avec le CEA et le FSI.

Renault positionne la France comme son point d’ancrage du véhicule électrique, avec deux usines d’assemblage (Flins et Maubeuge) et une filière batteries novatrice (Flins), aux côtés de son centre de recherche et d’ingénierie du Technocentre.

Remplacement de la Clio

Aujourd’hui, Clio 3 est fabriquée en France (125 400 véhicules produits en 2009), en Turquie (179 500) et en Espagne (25 450). En 1997, Clio 1 était déjà assemblée dans 6 sites industriels en Europe.

Plusieurs scénarios pour le remplacement de la Clio, qui sera renouvelée en 2013, sont à l’étude et aucune décision n’est prise à ce stade. La compétitivité d’un véhicule est un élément essentiel pour garantir son succès commercial. La compétitivité est donc un élément déterminant dans les décisions d’affectation industrielle.

Renault a rappelé lors des Etats Généraux de l’Automobile en Janvier 2008, que pour un véhicule vendu 14 000 euros, on observe un écart de 10% (soit 1400 euros) entre un véhicule conçu et produit en Europe de l’Est et le même véhicule conçu et produit en France, dont :

• 400 euros de différence de salaires

• 250 euros de taxe professionnelle que, depuis, le gouvernement français a décidé de supprimer

• 750 euros d’écart de charges sociales

Soutien du gouvernement français à l’industrie automobile

Le gouvernement français a apporté son plein soutien à l’industrie automobile française confrontée à une crise économique et financière sans précédent :

• un prêt de 6 milliards d’euros pour les deux groupes français avec un taux de 6%,

• des mesures de prime à la casse,

• l’augmentation de la part garantie de la rémunération pendant le chômage partiel, avec un renforcement des formations dispensées pendant cette période.

Le gouvernement soutient également l’ensemble de la filière automobile française.  Renault y contribue activement à travers le versement de 200M€ au Fonds de Modernisation des Equipementiers Automobiles, d’une aide directe et massive aux fournisseurs en difficulté, du raccourcissement des délais de paiement fournisseurs, et d’une participation active à la plate-forme automobile.

De plus, l’Etat Français s’est engagé avec les constructeurs automobiles à accélérer le développement des véhicules propres. Le gouvernement français va constituer une flotte de 100.000 véhicules électriques d’ici 2015 pour les administrations et les entreprises publiques, va inciter à l’achat de véhicules décarbonnés en offrant un super-bonus de 5000€ jusqu’en 2012, et va développer les infrastructures de recharge, pour un investissement de 900 millions d’euros. Ce programme de soutien aux véhicules décarbonnés est sans doute le plus complet au monde.

Dans le cadre du dialogue régulier entre Renault et l’Etat, Patrick Pélata, Directeur Général Délégué aux Opérations de Renault, rencontrera M. Estrosi mercredi 13 Janvier.

(1)Chiffres basés sur les résultats 2008

Source : Renault - Direction de la communication / Corporate Communications