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Revue de presse automobile du 11 février 2011

Conjoncture

Les immatriculations de voitures neuves en France ont bondi de 8,2 % sur un an en janvier, conséquence de la prime à la casse. Les dernières livraisons correspondant aux commandes enregistrées fin 2010 se dérouleront en effet jusqu’en mars (UsineNouvelle.com du 01/02).

Constructeurs

D’après l’agence de notation Moody’s, les perspectives des constructeurs français en 2011 sont plus mauvaises que celles de leurs homologues étrangers. En effet, selon elle, Renault et PSA seraient trop focalisés sur le marché hexagonal, handicapé par l’arrêt de la prime à la casse. Ils ont aussi consenti plus d’investissements sur les véhicules électriques, alors même que ces modèles ne vont pas leur faire gagner d’argent dans l’immédiat (UsineNouvelle.com du 27/01).  Interrogé par UsineNouvelle.com du 27 janvier, l’avocat de l’un des cadres mis en cause dans l’affaire Renault soutient que le parquet n’a aucune preuve et demande à la justice de l’annoncer par communiqué. Le Canard Enchaîné paru mercredi semble lui donner raison. Selon l’insolent volatile, l’enquêteur engagé par la marque au losange pour servir d’intermédiaire dans l’enquête menée en interne par des membres recrutés directement par le constructeur serait un salarié du groupe d’intelligence économique Geos. Cet homme, basé à Alger, aurait agi à titre personnel, sa société ayant refusé la mission. Problème : selon le Canard, « les informations sont transmises par téléphone d’Alger, sans la moindre pièce justificative présentable, d’où le vide abyssal du dossier de plainte déposé par Renault ». Suite à cet article, Geos a démenti avoir été contacté par le constructeur mais reconnu l’existence du détective privé issu de ses rangs qui aurait été prié de démissionner. Renault s’est refusé à tout commentaire (LeFigaro.fr et UsineNouvelle.com du 02/02).

Dans son éditorial intitulé « Convoitises » et paru dans L’Usine Nouvelle du 3 février, qui consacre son dossier hebdomadaire à ce sujet, Laurent Guez met le dossier en perspective : « un mois après la révélation de ‘l’affaire’, le doute reste permis. Renault est-il vraiment victime d’espionnage ou plutôt d’une manipulation ? S’il fallait nous en remettre à notre intime conviction, nous pencherions clairement pour la thèse de la manip’. Trois managers ‘achetés’ simultanément, c’est étrange. Trois cadres sup virés, qui hurlent leur bonne foi, c’est troublant. Trois fidèles licenciés pour faute lourde, sans aucune preuve produite par la direction, c’est singulier. Cela dit, dans les deux hypothèses, espionnage ou déstabilisation, une réalité s’impose : il y a bien un commanditaire prêt à prendre de gros risques pour empêcher le constructeur de faire la course en tête. Renault est donc à ce point en avance ? Manifestement assez pour justifier un larcin ou une opération de désinformation. Selon plusieurs spécialistes, les secrets de la marque au losange pourraient concerner la technologie de la batterie, ou encore le modèle économique, ou enfin un mélange des deux ».

Avec 363 000 véhicules concernés, Renault tient la tête des rappels en France en 2010, suivi par Toyota avec 198 200 unités et Citroën avec 150 000 (UsineNouvelle.com du 28/01). Le groupe est néanmoins sorti du rouge en 2010 : il a dégagé une marge opérationnelle représentant 2,8 % de son chiffre d’affaires, contre une marge négative de 1,2 % en 2009 (Les Echos et UsineNouvelle.com du ½). L’alliance qu’il forme avec Nissan a également battu son record de ventes en 2010 avec 7,28 millions de véhicules commercialisés, soit 19,6 % de plus qu’en 2009 (Les Echos du 31/01). Renault va par ailleurs investir 5,7 milliards d’euros entre 2010 et 2013, dont 40 % dans des sites industriels basés en France et où seront développés les modèles électriques (UsineNouvelle.com et Challenges.fr du 02/02).

Philippe Varin, le patron de PSA, pousse un cri d’alarme dans Les Echos du 28 janvier. Il met en garde les pouvoirs publics contre le poids grandissant des cotisations sociales qui pèsent sur le coût horaire salarial en vigueur (également) dans l’industrie : « il n’est simplement plus tenable de faire peser l’essentiel du financement de la solidarité nationale sur les seuls salariés (…).  Aujourd’hui, beaucoup d’indicateurs nous poussent à produire hors de nos frontières. Il est de ma responsabilité d’appeler à un nouveau pacte social pour remettre l’industrie au coeur de la croissance française ». Il y a urgence car, pour lui, « un pays qui perd la maîtrise de son industrie ne la retrouve jamais » (UsineNouvelle.com du 28/01).

PSA et BMW ont annoncé mercredi la signature d’une coopération dans les moteurs hybrides de nouvelle génération (Les Echos du 02/02). L’usine Peugeot-Citroën de Mulhouse a par ailleurs prolongé jusqu’à fin juillet l’activité de son équipe de nuit mise en place le 8 novembre et qui compte 625 salariés (Les Echos et UsineNouvelle.com du 01/02).

La crise égyptienne est une aubaine pour le fabricant français de véhicules militaires Panhard.  Inquiets de ses répercussions, les pays du Golfe cherchent en effet à muscler leurs forces de maintien de l’ordre au plus vite. « Nous sommes assaillis de demandes de devis » affirme son PDG (Les Echos du 02/02).

Le constructeur français de voitures électriques FAM Automobiles va injecter 3,6 millions d’euros dans son outil industriel jusqu’en 2013 pour accroître sa production et développer de nouvelles capacités de recherche (UsineNouvelle.com du 01/02).

Fiat affiche des résultats supérieurs à ses attentes pour 2010 : avec 600 millions d’euros de bénéfice net, le constructeur efface quasiment la perte de 848 millions enregistrée en 2009 (UsineNouvelle.com du 27/01).

Les constructeurs allemands sont confrontés à une pénurie de pièces. Pour faire face à l’extraordinaire croissance de la Chine et, dans une moindre mesure, à celle de l’Amérique du Nord, ils imposent un train d’enfer à leurs fournisseurs qui ont du mal à suivre en cette sortie de crise. Les usines Volkswagen de Wolfsburg et d’Emden ont même dû renoncer à travailler lundi, faute de moteurs et autres composants en nombres suffisants. D’après Les Echos du 31 janvier, « si les grands équipementiers de rang 1 semblent bien armés, il n’en va pas de même pour leurs propres fournisseurs, qui travaillent souvent pour plusieurs secteurs industriels. L’électronique (…) a de plus en plus de mal à répondre à la demande. Idem pour certains aciers spéciaux (…). Moins dépendants du marché chinois et pas du tout des Etats-Unis, les deux constructeurs français n’ont pas autant de soucis que les Allemands ».

Chrysler affiche une perte nette de 652 millions d’euros en 2010 mais vise un bénéfice de 200 à 500 millions de dollars en 2010 (Les Echos du 01/02).

Hyundai Motor a dégagé un bénéfice net record au quatrième trimestre 2010, en hausse de 48 % sur un an. Il en profite pour ravir la quatrième place mondiale à Ford (Les Echos des 28 et 31/01).

Equipementiers - Sous-traitants

« Continental muscle son usine mosellane » titrent Les Echos du 31 janvier. Initialement prévus à hauteur de 50 millions d’euros, les investissements sur le site de Sarreguemines sont augmentés de 60 %. Ils devraient générer la création de 150 emplois d’ici la fin de l’année (Les Echos du 31/01).

Le groupe allemand Bosch a enregistré un bond de 29 % de ses activités de sous-traitance automobile en 2010. Un record (L’Usine Nouvelle du 03/02).  L’équipementier suédois Autoliv, numéro un mondial des airbags et ceintures de sécurité, a vu son chiffre d’affaires rebondir de 40 % en 2010 (Les Echos du 02/02).



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