Revue de presse automobile du 29 octobre 2011

Constructeurs

Renault a lancé un rappel de 78 000 véhicules, dont 23 000 en France, pour un risque de casse de moteur (Les Echos du 24/10). L'alliance qu'il forme avec Nissan compte, par ailleurs, vendre 1,5 million de voitures électriques d'ici 2017 (UsineNouvelle.com du 24/10).

PSA et BMW annoncent officiellement le lancement de leur joint venture centrée sur le véhicule hybride et électrique : BMW Peugeot Citroën Electrification se composera d'un centre de R&D à Munich et d'un site de production à Mulhouse. Montant de l'investissement : 100 millions d'euros (UsineNouvelle.com du 25/10).

En plein développement, le constructeur hexagonal de voitures sans permis Chatenet cherche de nouveaux concessionnaires pour étendre son réseau et prépare pour 2012 la sortie d'un véhicule électrique citadin (Les Echos du 26/10).

Alors qu'il s'était donné 2018 comme objectif, l'allemand Volkswagen devrait devenir le premier constructeur automobile mondial dès cette année, devant GM et Toyota. Lequel rétrograderait de deux places. En cause ses bons résultats en Chine et les déboires « naturels » du japonais dans son pays avec le tsunami, puis en Thaïlande avec les inondations (UsineNouvelle.com du 25/10).

Daimler investit 350 millions d'euros sur l'un de ses sites américains et prévoit la création de 400 emplois (UsineNouvelle.com du 21/10).

Opel entend doubler sa part de marché en Russie dans les deux ou trois prochaines années (UsineNouvelle.com du 21/10).

Plus d'un millier de personnes se sont retrouvées vendredi dernier dans le centre de Rome. La plupart sont des employés du groupe Fiat venus de toute l'Italie protester contre les licenciements et affirmer leur « droit au travail ». L'usine de Termini Imerese en Sicile doit en effet fermer à la fin de l'année. Ce site emploie 1 500 salariés, 2 200 en comptant les sous-traitants. De plus, à partir du 1er janvier, Fiat ne fera plus partie de la Confindustria, le syndicat des patrons italiens, et ne sera donc plus tenu d'appliquer les conventions collectives de la métallurgie (UsineNouvelle.com du 21/10)...

Swedish Automobile, propriétaire de Saab, a annoncé lundi qu'il avait perdu deux de ses partenaires chinois. Youngman et Pang Da auraient apparemment changé de stratégie et offert d'acheter 100% de Swedish Automobile. Ce que le groupe a refusé. Information démentie le lendemain par les deux intéressés qui disent maintenir leur offre initiale (UsineNouvelle.com des 24 et 25/10).

Le premier constructeur automobile russe Avtovaz, détenu à 25% par Renault, a plus que doublé son bénéfice net au premier semestre (LaTribune.fr du 25/10).

Ford a vu son chiffre d'affaires augmenter de 14% au troisième trimestre (Les Echos du 27/10).

Toyota produira dès 2015 en Chine des voitures hybrides à destination du marché local. Un centre de recherche est en cours d'achèvement dans le pays (UsineNouvelle.com du 24/10).

Equipementiers / Sous-traitants

Le troisième équipementier automobile français Plastic Omnium a annoncé une hausse de 35,2% de son chiffre d'affaires (Les Echos du 27/10).

Goodyear Dunlop va créer 100 emplois sur son site Dunlop d'Amiens (UsineNouvelle.com du 25/10) et voit son plan social concernant son usine Goodyear, située juste en face, suspendu par le tribunal de grande instance de Nanterre : un peu de répit pour les 817 postes concernés (Les Echos du 27/10).

Michelin voit son chiffre d'affaires croître de 10,6% au troisième trimestre (Les Echos du 27/10).

Le groupe américain Honeywell fermera en juin 2013 son site de Condé-sur-Noireau dans le Calvados, spécialisé dans les plaquettes de freins et qui emploie 323 salariés. Selon les syndicats, la raison première est « la délocalisation des productions (...) vers la Roumanie où, selon la direction, à chaque plaquette de frein fabriquée, Honeywell gagnera un dollar par rapport au coût de la production ici. Mais la direction nous a présenté bien d'autres prétextes. Le groupe reproche à notre usine d'être vétuste et de ne pas disposer de nouveaux process. Evidemment, il n'a jamais investi un centime sur le site. Elle estime également que le site est trop grand... Or, la mairie (...) leur a proposé à plusieurs reprises -le groupe a refusé-, d'en reprendre la moitié pour le réindustrialiser. Cela confirme que ce projet de délocalisation est prévu de longue date et que le groupe n'a fait qu'accumuler les motifs ». La direction proteste : « l'annonce de la fermeture du site normand et celle de l'ouverture d'une usine en Roumanie sont strictement indépendantes (...). Si nous annonçons dès aujourd'hui la fermeture pour 2013, c'est bien que nous sommes prêts à préparer des mesures de réindustrialisation et d'accompagnement des salariés. Nous nous engageons aujourd'hui à ce qu'aucun licenciement économique n'ait lieu » (UsineNouvelle.com du 20/10).

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