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Renault : l'Etat « laisse béton » ?

Après PSA, la direction de Renault, dont l'Etat détient 15%, a annoncé mardi aux syndicats qu'elle prévoyait de réduire ses effectifs de 7 500 postes en France d'ici fin 2016, sans licenciements, ni plan de départs volontaires, ni fermeture de sites (du moins en cas d'accord sur la flexibilité...), mais en élargissant son système de préretraite à tous les salariés (UsineNouvelle.com et Challenges.fr du 15/01). Alors que les syndicats ont lancé mercredi des débrayages dans plusieurs usines (UsineNouvelle.com du 16/01), le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui semble avoir été pris de court par l'annonce, a salué le fait qu'il n'y ait ni licenciement, ni fermeture d'usine, « deux lignes rouges » qui n'ont « pas été franchies ». Pour lui, cette annonce « fait partie du cadre normal dans lequel une entreprise peut décider de gérer par avance ses effectifs et son personnel » (Challenges.fr du 16/01). Commentaires qui lui ont valu une volée de bois vert médiatique, pointant la différence de traitement avec PSA à l'heure où la marque au losange, qui a ouvert ces dernières années de nombreux sites à l'étranger, vient d'annoncer la construction de son usine en Algérie. Mais pour UsineNouvelle.com du 16 janvier, « l'échec de Renault, c'est celui de Carlos Ghosn » : « non, la situation difficile du constructeur (...) n'est pas due à une quelconque malédiction française qui voudrait que les constructeurs tricolores aient raté le coche de la mondialisation. Mais plutôt à des erreurs stratégiques. Il y a deux ans, ce qui nous vaut depuis d'être ostracisés par le PDG de Renault, L'Usine Nouvelle titrait : "Petit à petit, Carlos Ghosn lâche Renault". Nous expliquions que cet "homme de la finance plutôt que de l'automobile" ne considérait plus l'ex-Régie "comme la marque leader de l'Alliance mais comme l'un des quatre éléments d'une entité globale et mondiale" (...). Sous l'ère de Louis Schweitzer, la marque au losange a permis de financer l'entrée au capital de Nissan, le rachat du roumain Dacia, du russe Avtoframos et du coréen Samsung. Elle a également permis en 2008, à Carlos Ghosn, de prendre le contrôle de 25% d'Avtovaz, le constructeur des Lada. Ce passé est résolu et le constat amer : Renault est bel et bien le parent pauvre de l'Alliance" (...). Nous mettions en avant cinq raisons principales à ce déclin : un plan produit timoré (...) ; un manque de style (...) ; une R& D appauvrie – la montée en puissance des centres de recherche low cost de Roumanie, du Brésil et d'Inde est allée de pair avec le choix de privilégier les véhicules électriques en France pour les résultats que l'on sait - ; l'oubli chinois – mais il est vrai que la marque française perd du terrain partout dans le monde – et, enfin, des investissements exsangues (...). Deux ans plus tard, qu'ajouter d'autre ? Si ce n'est que le cost killing, pour utile qu'il soit, ne remplace pas une politique de l'offre, avec des produits qui font envie ».

Edité par l'équipe du MIDEST

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