En France, « l'industrie ferroviaire pourrait perdre la moitié de ses effectifs d'ici 2018 », titrait lundi Challenges.fr.
La construction de locomotives est en effet nulle depuis 2013. Seules les commandes de métros restent stables. Entre 10 000 et 15 000 emplois, sur les 21 000 que compte aujourd'hui le secteur, seraient menacés selon la Fédération des industries ferroviaires (FIF), qui appelle les pouvoirs publics, en charge de ces commandes, à prendre des décisions très rapidement. Comme pour lui donner raison, le député du Calvados Philippe Duron, qui préside la commission sur l'avenir des Trains d'équilibre du territoire (TET), ex-Intercités, a confirmé le report de l'appel d'offres pour ce matériel. Il devrait être lancé... en 2016 (UsineNouvelle.com du 26/11).
512 millions d'euros. C'est le montant du contrat remporté par une coentreprise associant des filiales de Thales et Siemens pour équiper la ligne à grande vitesse Olmedo-Orense, dans le nord-ouest de l'Espagne, en systèmes de sécurité et de contrôle, a annoncé Thales lundi (LaTribune.fr du 24/11).
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