D’après LaTribune.fr, EDF s’emploierait à trouver dans les deux ans un moyen de procéder à des inspections en service du couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville afin d'éviter son changement pur et simple au plus tard fin 2024 exigé par l’Autorité de sûreté nucléaire. Cette opération coûterait en effet la bagatelle de 100 millions d’euros. Autre coup dur, l’électricien a par ailleurs réévalué lundi le coût des futurs réacteurs EPR d'Hinkley Point en Angleterre, désormais estimé à 19,6 milliards de livres sterling, soit 1,5 milliard de plus que précédemment. EDF pointe en outre un risque de report de la mise en service de 15 mois pour le premier réacteur, initialement prévue en 2025, et de neuf mois pour le second. Des décalages qui pourraient générer un surcoût de 700 millions de livres (Challenges.fr du 03 et Les Echos du 04/07). Au lendemain de cette annonce, l’intersyndicale du groupe français a réclamé à l’Etat une mission sur la filière. Rappelant la bataille menée l’an dernier contre le projet qu’elle juge trop risqué, elle estime que le surcoût annoncé « confirme ses craintes » (Les Echos du 06/07).
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