« La rechute du pétrole plonge les marchés en plein doute », titraient en une Les Echos lundi. En un mois, le brent a décroché de plus de 16%. Au-delà de l’explication conjoncturelle, les investisseurs croient de moins en moins à la capacité de l’Opep à faire remonter les prix. Leur division par quatre depuis 2014 n’a d’ailleurs pas épargné l’ingénierie française. Ses effectifs dédiés à la filière Oil & Gas sont passés de 65 000 en 2014 à 52 800 salariés aujourd’hui, soit 20% de moins. Et la dernière étude EY – Syntec-Ingénierie « leur promet encore du sang et des larmes », souligne UsineNouvelle.com.
Malgré une nouvelle offre du suisse Glencore, le géant anglo-australien Rio Tinto a réitéré son choix de vendre ses mines de charbon australiennes au chinois Yancoal (Les Echos du 27/06).
Selon le National Audit Office britannique, l’équivalent de la Cour des comptes française, le contrat signé avec EDF l’an dernier pour construire deux EPR à Hinkley Point n’est pas forcément un bon « deal » pour le Royaume-Uni. Dans un rapport publié vendredi dernier, il estime que le ministère de l’Economie, qui a géré le dossier, « n’a pas suffisamment pris en compte les coûts et les risques de son accord pour les consommateurs » (Les Echos du 23/06).
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné mercredi son feu vert de principe à la mise en service de la cuve du réacteur nucléaire EPR en cours de construction à Flamanville, dans la Manche, jugeant toutefois que des contrôles seront nécessaires pendant l’exploitation et que son couvercle ne pourra être utilisé au-delà de 2024. Son changement coûtera « de l'ordre de 100 millions d'euros », a estimé un dirigeant d'EDF, ajoutant que le groupe a déjà entamé le processus de commande. Un avis négatif à ce stade aurait été catastrophique pour l’électricien, car il aurait entraîné des milliards d'euros de surcoûts et des années de retard. Le gendarme du nucléaire estime qu’EDF, qui a salué « une très bonne nouvelle », pourra démarrer le réacteur comme prévu fin 2018. L'avis définitif est néanmoins attendu pour octobre (UsineNouvelle.com, Les Echos et Challenges.fr des 26, 27, 28 et 29/06).
Alors que l’horizon se dégage en vue de l’acquisition par EDF des actifs d’Areva NP, prévue à la fin de l’année, le « chaudiériste » nucléaire, qui fabrique les gros équipements des centrales et assure leur maintenance, prévoit une croissance de ses ventes de plus de 50% à l’horizon 2021. Le groupe espère améliorer ses marges en réduisant ses coûts et via une diversification (Les Echos du 26/06).
Le fabricant de matériel électrique français Legrand signe le plus gros rachat de son histoire en déboursant 1,2 milliard de dollars pour racheter le spécialiste américain des installations audio-vidéo Milestone (Les Echos du 29/06).
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