Les PDG des sept premières compagnies pétrolières européennes - Shell, BP, Total, Eni, Statoil, Repsol et BG - ont retrouvé les patrons des groupes pétroliers nationaux saoudien Saudi Aramco, mexicain Pemex et indien Reliance vendredi dernier à Paris pour appeler les dirigeants de la planète... à limiter les émissions de CO2. UsineNouvelle.com explique en effet que « la nouvelle génération de patrons ne nie plus le danger du changement climatique [et que] c'est [aussi] l'occasion pour ces sociétés de faire valoir le gaz comme solution de transition et d'améliorer leur image auprès des investisseurs et des clients ».
La direction d'Engie a annoncé la fin des investissements du groupe dans le charbon. Le premier énergéticien mondial conserve ses actifs existants et les projets en cours, mais ne lancera plus de nouveaux chantiers. Il se retire en particulier du projet de grande centrale en Turquie (UsineNouvelle.com du 14/10).
« Nucléaire : la Chine veut construire 5 à 8 centrales par an d'ici à 2030 », titraient LesEchos.fr vendredi dernier. Pékin pourrait ainsi investir près de 70 milliards d'euros afin de disposer de 110 centrales actives en 2030 pour accroître sa production électrique tout en réduisant la pollution liée à ses centrales à charbon. L'électricien Kepco a pour sa part rallumé un second réacteur de sa centrale nucléaire de Sendai après plus de deux ans sans nucléaire (LesEchos.fr du 15/10).
Pendant ce temps-là, en France, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, changeant une nouvelle fois d'avis, a donné huit mois à EDF pour présenter un plan de fermeture de Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire du pays. Hasard – certainement - du calendrier à la veille des régionales, cette fermeture, promesse de campagne de François Hollande, est attendue avec impatience par les écologistes (LaTribune.fr du 20/10). Or comme EDF a besoin de prolonger son autorisation de chantier pour terminer l'EPR de Flamanville, le gouvernement a donné son accord en échange de cet engagement de fermeture (UsineNouvelle.com du 21/10)...
La CFE-CGC a indiqué avoir « choisi de signer l'accord de gestion de l'emploi dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi » d'Areva, qui prévoit jusqu'à 4 000 suppressions de postes en France. « Les mesures sont globalement satisfaisantes, même si elles ne sont pas à la hauteur des attentes des salariés », indique le communiqué. L'absence d'accord majoritaire permettrait à la direction de n'appliquer que les mesures unilatérales qu'elle déciderait, rappelle-t-elle (Les Echos du 15/10). A l'arrivée, le plan a été validé : seule la CGT n'a pas signé (Les Echos du 19/10). Areva a annoncé mardi qu'il allait supprimer 2 700 emplois en France d'ici à 2017 en insistant sur le « recours au volontariat » (Les Echos du 21/10).
EDF réclamera ces prochaines années des augmentations « acceptables » des tarifs réglementés de l'électricité car l'entreprise a besoin d'argent pour rénover son parc nucléaire, a indiqué dimanche son PDG (LaTribune.fr du 19/10) qui a ajouté que son groupe et Areva devraient sceller fin 2016 la cession de 51% du capital d'Areva NP, qui regroupe les activités réacteurs du groupe nucléaire, à l'électricien public pour un montant de 2,7 milliards d'euros (UsineNouvelle.com du 19/10). L'Usine Nouvelle consacre d'ailleurs cette semaine une enquête à ce rapprochement. EDF et son partenaire chinois CGN ont par ailleurs signé mercredi à Londres l'accord ouvrant la voie à la construction de deux réacteurs nucléaires EPR, à Hinkley Point, sur la côte ouest de l'Angleterre. Mise en service prévue en 2025 pour un coût global de 24,5 milliards d'euros, supporté aux deux tiers par le Français (LesEchos.fr du 21/10) qui assure que 40% des contrats retomberont sur l'industrie hexagonale (UsineNouvelle.com du 21/10).
Encouragé par ses bons résultats dans le gaz, le fournisseur italien ENI Gas & Power va se lancer dans la vente d'électricité en France auprès des particuliers et professionnels (UsineNouvelle.com du 16/10).
Les ministres de l'Energie du G20 se sont engagés à soutenir l'accès à l'électricité en Afrique sub-saharienne où près d'un habitant sur trois en est privé. Avec le potentiel dans les énergies renouvelables dont cette région fait preuve, le défi pourrait être relevé (LaTribune.fr du 14/10).
La société française Vergnet, spécialiste des énergies renouvelables, a signé un accord pour la construction d'une ferme solaire au Nigéria d'une puissance de 13 Mégawatts pour un montant de 35 millions d'euros (UsineNouvelle.com du 20/10).
La Compagnie nationale du Rhône (CNR) construit une nouvelle petite centrale hydroélectrique sur le Rhône, au Pouzin, en Ardèche. Dimensionnée pour produire 51 000 mégawatts/heure par an, elle sera opérationnelle au printemps 2016, moyennant un investissement de 22 millions d'euros (UsineNouvelle.com du 14/10).
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