Si les plus grosses entreprises françaises polluent de moins en moins, les résultats globaux sont insuffisants pour atteindre l'objectif national de diviser par quatre les émissions en 2050 par rapport à 1990, selon un rapport publié mercredi. LaTribune.fr nous apprend au passage que cinq entreprises, GDF Suez, ArcelorMittal, Lafarge, EDF et Total, sont responsables de 76% du total des émissions.
L'Assemblée nationale a par ailleurs voté le 10 octobre l'article 1 du projet de loi de transition énergétique, qui prévoit de réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75 à 50% à l'horizon 2025, comme promis par François Hollande (NouvelObs.com du 10/10).
Le ministère de l'Ecologie étudie une cartographie des zones propices au développement de l'éolien en mer qui pourrait donner lieu à un troisième appel d'offres (UsineNouvelle.com du 10/10).
EDF nage à contre-courant, selon Challenges.fr. Alors que les énergéticiens européens ferment ou mettent sous cocon leurs centrales à gaz du fait du ralentissement économique, l'électricien s'apprête à en ouvrir une unité dernier cri à Bouchain, dans le Nord.
Même si celle-ci ne tourne que la moitié du temps, elle devrait être parfaitement rentable car EDF, contrairement à ses concurrents, peut s'appuyer sur d'autres énergies que le gaz et le charbon, au premier rang desquelles le nucléaire.
Malgré un bilan jugé positif, l'Élysée a néanmoins décidé de ne pas reconduire Henri Proglio à la tête du groupe dont il détient 84,5%, le remplaçant par Jean-Bernard Lévy, actuel dirigeant de Thales (LaTribune.fr et Challenges.fr du 15/10).
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