Pour la première fois mercredi, le ministère français de l'Energie a évoqué la possibilité de ne pas avoir « besoin » de tous les réacteurs nucléaires à l'horizon 2025. Une vingtaine, sur les 58 que compte actuellement l'Hexagone, seraient alors superflus. Cette hypothèse d'une évolution « relativement modérée » de la demande électrique diffère de celle d'EDF, soulignent Les Echos.
« Quand les renouvelables affectent la compétitivité du nucléaire », titre justement UsineNouvelle.com du 20 mars qui explique que « l'accès prioritaire des énergies renouvelables sur le réseau électrique impose de plus en plus aux réacteurs nucléaires de faire varier leur production. Si l'impact est encore très faible, il risque de s'accroître à l'avenir ».
Lundi et mardi, à l'initiative du président Obama, plus d'une cinquantaine de chefs d'Etat se sont réunis à La Haye pour parler sécurité nucléaire, c'est-à-dire de la protection physique des sites contre les risques d'intrusion, d'attaque ou d'attentat (UsineNouvelle.com du 21/03).

Dans le contexte actuel de tension avec la Russie, la Commission européenne annonce vouloir mettre en place un plan pour accroître son indépendance énergétique alors qu'elle importe plus de 50% de ses hydrocarbures. Certains prétendent que la France se tournerait vers le gaz des USA, qui croulent sous d'importantes productions... de schiste (UsineNouvelle.com du 21/03).

Siemens va investir 190 millions d'euros en Grande-Bretagne dans une usine de construction et d'assemblage pour le marché de l'éolien (Les Echos du 26/03). Le géant allemand continuera à investir en Russie, a assuré mercredi son patron au président russe Vladimir Poutine, en dépit des tensions entre Moscou et les Occidentaux autour de la crise ukrainienne (Challenges.fr du 26/03).

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