« Le décolletage a droit à son fonds » titre UsineNouvelle.com du 21 avril. Luc Chatel était en effet attendu lundi dans la Vallée de l’Arve pour y visiter l’usine de décolletage de Lionel Baud, président du SNDEC (Syndicat national du décolletage), et se rendre au Centre technique de l’industrie et du décolletage à Cluses où il devait rencontrer plusieurs chefs d’entreprises pour une table ronde (Lettre hebdomadaire de Décolletage et Industrie du 17 avril).
A l’arrivée, il a également présenté Arvenir PME-PMI, un fonds participatif de six millions d’euros destiné au financement de projets dans le domaine du décolletage, estimés entre 20 000 et 200 000 euros.
Le prêt participatif à taux bonifié, financé par Oséo à hauteur de 60 % et Semaphore, ne nécessitera ni caution bancaire, ni garantie, ni hypothèque, avantage considérable en cette période de crise. Seule contrainte, les entreprises devront faire un diagnostic de trois à cinq jours financé par l’Etat, le SNDEC et le pôle de compétitivité Arve-Industries, visant à définir leur stratégie et la possibilité de bénéficier des prêts. Selon Claude Morisseau, secrétaire général du SNDEC, « ce fonds fait figure de test. Peut-être sera-t-il ensuite étendu à d’autres secteurs ? ».