Dans le monde…
La croissance mondiale, qui devrait atteindre 3,5% en 2017 selon l’OCDE, se trouve au plus haut depuis six ans. Le commerce retrouve une dynamique. La zone euro est créditée de 1,8% pour cette année et la prochaine (Les Echos du 08/06). L’indice PMI manufacturier d’IHS Markit mesurant, pour le mois de mai, l’activité dans la zone a également atteint un pic depuis avril 2011. La croissance est à un niveau record en Allemagne et au-dessus de la moyenne en Autriche et aux Pays-Bas. Elle reste soutenue bien qu’en légère baisse par rapport à avril en France et en Italie (Les Echos du 02/06).
Les commandes passées à l’industrie allemande ont enregistré un repli plus marqué qu’attendu en avril, de 2,1% sur un mois, après +3,5% en février et +1,1% en mars (Les Echos du 08/06).
« Avec le Brexit, les industriels britanniques pourraient souffrir d'une pénurie de main-d'œuvre », prévient UsineNouvelle.com : 10% de leurs salariés sont en effet des ressortissants européens, selon une étude de la Coface.
En France…
Les start-up françaises sont de plus en plus nombreuses à s’implanter hors de France, selon une étude de Banque populaire et Pramex international. L’Union européenne demeure leur destination préférée, Londres en tête. Les Etats-Unis suivent juste derrière (UsineNouvelle.com du 08/06).
« PME-TPE : pourquoi la transmission est si difficile », nous expliquaient Les Echos vendredi dernier : « en 2014, 15 364 PME et ETI ont trouvé un repreneur, un chiffre en recul de 6% par rapport à 2013. Quant aux TPE, l’observatoire BPCE recense un peu moins de 46 000 cessions. Un chiffre trois fois inférieur au nombre de dirigeants de TPE qui se disent prêts à vendre leur société. Les freins à la reprise d’entreprises sont nombreux – manque de temps, complexité de la réglementation, difficulté à trouver le repreneur idéal. Mais, pour les auteurs de l’étude, ce déficit vient aussi d’une orientation des politiques publiques en faveur de la création d’entreprise, qui détourne certains entrepreneurs de la reprise. Alors qu’un grand nombre de dirigeants partent à la retraite, la disparition de leur société, faute de cession, entraîne une déperdition de savoir-faire et des destructions d’emplois qui pourraient être évitées avec un meilleur soutien à la transmission d’entreprise ». Un problème qui touche de plein fouet les sous-traitants industriels.
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