Dans le monde…
En Chine, la production industrielle a crû de plus de 6% en janvier et février. Le taux de chômage pour ces deux mois, mesuré dans 31 grandes villes, était d’environ 5% (Les Echos du 13/03).
D’après Les Echos de mardi, malgré les postures protectionnistes de leur président, « les industriels américains (…) ne se sont jamais montrés aussi offensifs hors de leurs frontières. Depuis janvier, ils ont conclu près de 90 milliards de dollars d’acquisitions, du jamais-vu depuis 1996… Et l’Europe est leur première cible ». LesEchos.fr soulignaient le lendemain que « les patrons sont des pragmatiques ! Très critiques sur la candidature de Donald Trump pendant la campagne, ils semblent s'être parfaitement accommodés de son arrivée à la Maison Blanche. L'indice de confiance qu'ils expriment au titre du premier trimestre n'a jamais autant augmenté depuis huit ans, indique le "Business Roundatable", un lobby représentant 200 grandes entreprises américaines ».
La production industrielle a augmenté moins que prévu en janvier dans la zone euro, de 0,9% sur un mois et de 0,6% sur un an selon Eurostat. L'effet de la hausse des investissements des entreprises dans des biens d'équipements a été partiellement annulé par une baisse de la fabrication de biens de consommation (Les Echos du 15/03).
Les eurodéputés ont adopté mardi en plénière à Strasbourg un texte donnant aux actionnaires un droit de regard sur « la politique de rémunération des dirigeants d'entreprises cotées en Bourse » dans l’Union européenne (Les Echos du 15/03).
La production industrielle a baissé de 2,3% en Italie en janvier sur un mois, après +1,4% en décembre. Cette chute est la plus importante enregistrée depuis cinq ans (Les Echos du 14/03).
En France…
Pour LesEchos.fr de jeudi dernier, « les choses sont désormais claires. Les Français ne souhaitent pas quitter l’euro et revenir au franc, comme le prévoit Marine Le Pen si elle remporte la présidentielle. Dans un sondage Elabe (…), 72 % des personnes interrogées sont hostiles à une sortie de l’euro (…). Mais ce oui à l’euro est loin d’être inconditionnel. Le sondage montre que les Français ne sont pas satisfaits de l’Europe – ce n’est pas une surprise. Notamment les plus jeunes. ‘Clairement, l’idée que l’Europe représente le progrès n’est plus majoritaire dans le pays’, constate Bernard Sananès, le président d’Elabe ».
D’après Les Echos de mardi, les acquisitions réalisées par des groupes français hors de leurs frontières « ont atteint un record en vingt ans, à 35 milliards de dollars. Les industriels passent outre la traditionnelle période de gel des fusions-acquisitions en année électorale ».
[widgetkit id="13"]