Dans le monde…
Le moral des investisseurs s’est amélioré au-delà des prévisions en mars dans la zone euro, atteignant son niveau le plus élevé depuis près de dix ans (Les Echos du 07/03).
La production industrielle espagnole a progressé de 2,5% en janvier sur un an, grâce aux secteurs énergétique et automobile (Les Echos du 09/03). Elle a en revanche baissé de 0,1% sur un mois en janvier en Hongrie. Sur un an, elle augmente toutefois de 6,5% (Les Echos du 08/03).
Les commandes à l’industrie ont augmenté pour le deuxième mois d’affilée en janvier aux Etats-Unis de 1,2%, après une progression de 1,3% en décembre (Les Echos du 07/03).
En France…
Le déficit commercial de la France s'est creusé en janvier à un niveau « jamais atteint » de 7,9 milliards d'euros, ont annoncé mercredi les Douanes. « Cette aggravation très forte est due en partie au niveau extrêmement bas des ventes d'Airbus » et à l' « importation inhabituelle à cette date de certains produits pharmaceutiques ». Si la remontée du pétrole et l’amplification des achats d'hydrocarbures ont aussi aggravé la facture énergétique (Challenges.fr du 08/03), pour Les Echos ce jeudi, « il n’en reste pas moins que les problèmes de compétitivité de la France ne sont pas encore réglés. Nombre insuffisant de PME exportatrices, concentration trop forte de l’appareil exportateur, coût du travail trop élevé par rapport aux concurrents les plus proches, même si le différentiel avec l’Allemagne s’est réduit... Les défis du futur président de la République sont nombreux. Et il y a urgence. En 2016, la balance commerciale des services aux entreprises, autrefois un point fort, est devenue déficitaire. ‘Au-delà de la seule industrie, ce sont désormais les services qui sont en danger’, juge Denis Ferrand, de l’institut Coe-Rexecode ».
Autre mauvaise nouvelle, si la France a créé 187 200 emplois en 2016, « du jamais vu depuis 2007 » selon LesEchos.fr, l'industrie et la construction continuent de perdre des postes. Sur un an, les deux secteurs voient leurs créations d'emplois baisser de 0,8%. L'industrie a perdu 24 900 emplois sur un an et la construction 10 800.
D’après LesEchos.fr de lundi, « au-delà des différences de style, ce qui a frappé ce matin les petits patrons de la CPME [NDR : l’ex-CGPME] qui auditionnaient les principaux candidats à la présidentielle, c'est la proximité des propositions de François Fillon et Emmanuel Macron sur les entreprises. D'abord sur la fiscalité, tous deux défendent un impôt à taux unique de 30% sur les revenus du capital, une baisse de l'impôt sur les sociétés à 25% d'ici à la fin du quinquennat et la suppression de l'ISF. Ensuite sur le volet social. Ils proposent une instance unique de représentation du personnel pour toutes les entreprises, un code du travail simplifié renvoyant à la négociation d'entreprise ou de branche pour le reste - y compris le compte pénibilité pour Emmanuel Macron - et un plafonnement des indemnités prud'homales ». Marine Le Pen, auditionnée elle aussi, a peiné à convaincre de la crédibilité du scénario d’une sortie de l’euro.
Bpifrance tire le bilan de la première promotion de son accélérateur de PME lancé en 2015. Le chiffre d’affaires moyen de la soixantaine d’entreprises ayant bénéficié de sa formation et son mentorat a augmenté de 22% de 2014 à 2016 et l’effectif moyen de 20%. Vingt sont passées du stade de PME à celui d’entreprise de taille intermédiaire (UsineNouvelle.com du 07/03).
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