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L'actualité de l'industrie en général

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L'actualité de l'industrie en générale semaine 5 - 2016

L'activité manufacturière a ralenti pour le sixième mois consécutif en Chine en décembre et devrait encore faire face à une année difficile, notamment à cause des surcapacités de production et de l'affaissement de la demande mondiale (LaTribune.fr du 01/02).

La production industrielle du Brésil a reculé de 8,3% en 2015, après avoir enregistré en décembre sa septième chute d'affilée, reflétant le ralentissement du secteur en cette année de récession. Le résultat de 2015 est le pire depuis 2003, soulignent mercredi Les Echos.

La croissance du secteur manufacturier a ralenti en janvier dans la zone euro selon Markit, faute d'une hausse des prises de commandes et malgré la plus forte baisse en un an des prix facturés par les entreprises (Les Echos du 02/02).

« 35 heures : Valls remet Macron à sa place », selon LesEchos.fr, après que le premier a assuré jeudi dernier que les heures supplémentaires resteraient majorées d'au moins 10 %. La newsletter y voit « un nouveau désaveu pour Emmanuel Macron, qui, pour ne pas braquer la majorité parlementaire, a déjà dû renoncer à présenter son projet de loi 'Macron 2', dont les mesures seront réparties dans d'autres textes (...). Manuel Valls s'est toutefois défendu de marginaliser son ministre de l'Economie, affirmant que c'est ce dernier qui a 'lui-même proposé (...) pour des raisons d'efficacité' de renoncer à porter son projet de loi. Une affirmation dont il est permis de fortement douter. D'autant que Manuel Valls a au passage tancé le locataire de Bercy en affirmant que 'dans la vie politique (...), il faut mettre de côté un certain narcissisme, un certain égocentrisme pour se consacrer essentiellement à l'intérêt général' »...
Le ministre de l'Economie a profité de ses vœux à la presse pour répliquer dès le lendemain : « je pense que l'idée que je porte un deuxième texte, comme le Président de la République l'avait annoncé en juillet 2015, ne se justifiait que si ce texte était plus ambitieux que le premier, ce qui n'était plus le cas compte-tenu des arbitrages du Président et du Premier ministre ». Traduction : il n'y aura pas de loi Macron 2 car l'Elysée et surtout Matignon ont eu peur (Challenges.fr du 29/01)...

Lu mardi en une des Echos : « à deux semaines du lancement de la renégociation entre les syndicats et le patronat des règles d'assurance-chômage, la ministre du Travail, Myriam El Khomri, a indiqué (...) que 'toutes les pistes devaient être étudiées (...), y compris la dégressivité des allocations'. Jusqu'ici, l'exécutif avait toujours écarté cette piste, réclamée de longue date par le patronat. Mais la dette de l'Unedic, qui pourrait atteindre 30 milliards d'euros fin 2016, l'amène aujourd'hui à revoir sa position. Les syndicats sont vent debout contre cette approche qui va, selon eux, accélérer la paupérisation des demandeurs d'emploi. Une étude, menée en 2001 par l'Insee, pointait que la dégressivité des droits appliquée en France de 1992 à 2001 a retardé les reprises d'emploi, l'inverse de l'effet escompté ».

Après avoir atteint 0,2% en 2014, la croissance a accéléré en 2015 pour atteindre 1,1%.
Il n'en fallait pas plus pour en faire, pour le ministre des Finances Michel Sapin, « l'année de la reprise ». Mais Les Echos.fr font remarquer qu'au quatrième trimestre, le PIB n'a augmenté que de 0,2%, pénalisé par l'effet des attentats de Paris mais aussi une météo beaucoup plus clémente que d'habitude. Et si Challenges.fr souligne qu'il s'agit d'une croissance record en France depuis quatre ans, il fait remarquer que la progression du PIB est faible par rapport à celle de la zone euro. L'investissement des entreprises progresse, quant à lui, de 2% sur l'année et la production totale de 1,3% avec une accélération dans l'industrie manufacturière.

Une étude de COE-Rexecode estime à 600 millions d'euros le coût que devraient représenter les départs anticipés à la retraite liés au compte pénibilité. La facture pourrait dépasser les 3 milliards en 2040, sur la base de 18% des salariés concernés par cette réforme, soit 3,3 millions d'employés. L'étude s'inquiète du sous-financement du dispositif, dont le niveau de cotisation pourrait s'avérer trop faible pour alimenter le fonds pénibilité dès 2025 (Les Echos du 29/01).

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