La première se situe sur le front de la conjoncture.
Selon les chiffres publiés par l'Insee, le climat des affaires dans l'Hexagone s'affiche au plus haut depuis août 2011 et dépasse sa moyenne de longue période. Un optimisme à modérer pour Les Echos car « l'industrie et le bâtiment restent à la traîne. Selon l'Insee, le climat, qui avait enregistré un plus haut en septembre, "y reste dégradé" et un nombre plus important d'entrepreneurs "prévoient une baisse de leur activité", même si dans le même temps leur opinion sur les perspectives générales continue de s'améliorer (...). Une morosité qui a des effets sur l'emploi. "En octobre 2015, les entrepreneurs sont plus nombreux qu'en septembre à signaler une baisse des effectifs passés et prévus", explique en effet l'Insee ». En ce qui concerne spécifiquement l'industrie, « le facteur inquiétant vient de la dégradation des carnets de commandes globaux et étrangers, notamment dans l'automobile ».
Deuxième bonne nouvelle : les députés ont voté le second volet des baisses de charges du pacte de responsabilité, rejetant les amendements des « frondeurs » du PS (Les Echos du 23/10).
Et si Les Echos révélaient lundi qu'à peine 6 décrets de la Loi Macron sur 111 ont été publiés, Bercy veut aboutir pour les trois quarts d'entre eux d'ici la fin de l'année. Le ministre de l'Economie a ainsi reçu ce jeudi les parlementaires des commissions spéciales pour accélérer le calendrier (Les Echos du 26/10).
Troisième bonne nouvelle, relayée lundi par LesEchos.fr : « la baisse du chômage, c'est peut-être enfin maintenant : selon les chiffres que viennent de publier Pôle emploi et le ministère du Travail, le nombre de chômeurs de catégorie A a reculé de 23 800 au mois de septembre (-0,7%). Un répit après la forte hausse enregistrée en août (+20 000 chômeurs), et même un record depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée : la seule fois où la baisse avait dépassé les 20 000 personnes, en août 2013, c'était en grande partie à cause d'un bug dans les SMS de relance acheminés par SFR. Cette fois, a priori, il n'y a pas de bug, et les jeunes sont les premiers à bénéficier de l'embellie : le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans a reculé de 14 000 en septembre, et de 24 700 depuis fin mai. Les contrats aidés ont du bon... ».
Cerise sur le gâteau, si le coût du travail a progressé à peu près au même rythme en France et en Allemagne depuis le début de la crise et si l'Hexagone est toujours à la traîne, le Cice permet au coût de la main-d'œuvre hexagonale de grimper moins vite depuis 2012 (Les Echos.fr du 27/10).
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