La production industrielle russe a baissé de 4,5% en avril sur un an et la production automobile a plongé de 21,9%, les ventes atteignant leur plus bas niveau depuis 10 ans (Les Echos du 21/05).
La zone euro est sortie de déflation en avril, avec une inflation de 0% sur un an après quatre mois de baisse des prix, a confirmé mardi l'office européen de statistiques Eurostat (Challenges.fr du 19/05). Le Parlement européen a par ailleurs adopté en commission des Affaires juridiques un texte qui prévoit un durcissement des règles de définition des salaires des dirigeants des grands groupes : les actionnaires seraient amenés à voter tous les trois ans, et en amont, sur la politique de leur rémunération. Le projet entre désormais en discussion pour négociation entre le Parlement, le Conseil et la Commission européenne (UsineNouvelle.com du 13/05).
Comme l'annoncent LesEchos.fr du 13 mai, c'est « incroyable mais vrai : au premier trimestre, la croissance de l'économie française (+0,6%) a été supérieure à celle de la zone euro (+0,4%). Notre pays fait même mieux que l'Allemagne (+0,3%), le Portugal (+0,4%) ou l'Italie (+0,3%). Mais pas de quoi pousser un vibrant cocorico pour autant. D'abord parce qu'au passage, l'Insee a révisé à la baisse la hausse du PIB l'an dernier (+0,2% au lieu de +0,4%), avec une croissance nulle au dernier trimestre 2014. Ensuite parce que l'embellie du début d'année est due en partie à la chute des cours du pétrole, qui sont depuis repartis à la hausse. Enfin, et c'est le plus grave, parce que la croissance française ne crée toujours pas d'emplois : selon les estimations de l'Insee, le secteur marchand a même détruit 13 500 postes au premier trimestre 2015 ». Les Echos soulignent que l'ampleur de la reprise dépendra précisément des investissements et des embauches. La Commission européenne a néanmoins adressé un satisfecit au pays pour les efforts faits pour ramener son déficit public sous la barre des 3% d'ici 2017.
Lu lundi sur LesEchos.fr : « décidément, la France ne fait rien comme les autres pays. Depuis la crise de 2009, le taux d'endettement des entreprises diminue chez nos principaux voisins. Chez nous, en revanche, il continue de croître. Principal coupable : le taux de marge de nos entreprises. Trop faible, celui-ci limite les capacités d'autofinancement, ce qui contraint les sociétés à emprunter pour se remettre (enfin) à investir ».
La Direction générale des finances publiques a indiqué le 12 mai dans son rapport annuel que plus de 900 000 entreprises ont bénéficié de 8,7 milliards d'euros de remboursements ou imputations au titre du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en 2014. Un montant inférieur à l'objectif de 10,6 milliards affiché par Bercy, souligne UsineNouvelle.com.
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