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Nouvelle France industrielle : à chaque plan sa solution

« Nouvelle France industrielle, le retour », titraient lundi LesEchos.fr : « vous aviez aimé la "Nouvelle France industrielle" lancée par Arnaud Montebourg en 2013, avec ses 34 plans allant des "textiles techniques" au "TGV du futur" ? Vous allez adorer la deuxième saison, dévoilée ce matin par son successeur, Emmanuel Macron. Au programme, un nouveau slogan ("l'industrie du futur") et un regroupement autour de 9 "solutions" plus ou moins compréhensibles : si "ville durable" ou "médecine du futur" semblent très claires, en revanche "alimentation intelligente" et "confiance numérique" laissent quelque peu songeur. Au passage, le ministre de l'Economie annonce 3,4 milliards d'euros d'investissements publics, après les 1,4 milliard dépensés pour la saison 1. Bref, tout change, sauf le constat : notre outil de production continue de vieillir. En 2015, comme en 2013, les usines françaises comptent cinq fois moins de robots que les usines allemandes ». Dans une interview accordée à L'Usine Nouvelle, Emmanuel Macron estime en effet que la France industrielle a « raté la robotisation » et va devoir « réussir la digitalisation (...). La vraie politique industrielle, c'est une réconciliation de l'ensemble des forces productives : les actionnaires, les salariés, les dirigeants, la collectivité publique » (Challenges.fr du 18/05).

Revenant sur ces annonces, UsineNouvelle.com souligne que le ministre a voulu « éviter les psychodrames et jouer la continuité avec son prédécesseur (...) pour aborder la nouvelle phase de la Nouvelle France industrielle. Le locataire de Bercy n'a ainsi pas voulu couper de tête. Pas de disparition formelle de plans. Le ministre a préféré procéder à des regroupements ». En revanche, pour Challenges.fr, il « a officiellement enterré le plan de son prédécesseur (...). L'opération de simplification de Macron est salutaire, les chantiers lancés par Montebourg étant souvent proches voire redondants (...). Sera-t-elle suffisante ? Rien n'est moins sûr. Notre soutien public à l'industrie et à l'innovation reste marqué par le syndrome du millefeuille administratif (...). S'il a essayé de faire le ménage dans le dispositif de son prédécesseur, Emmanuel Macron n'a pas lancé de remise à plat de la politique industrielle française. Or 'il y a aujourd'hui pléthore d'objectifs, de visions et d'instruments', souligne l'économiste Elie Cohen ».

Dans un éditorial sur UsineNouvelle.com, Thibaut de Jaegher se montre, pour sa part, élogieux à l'égard du ministre :
« sans complexe, Emmanuel Macron affirme le bon droit de l'Etat à faire valoir ses droits d'actionnaire, que ce soit chez Thalès, Renault ou Areva. Sans rougir, il affirme que la puissance publique a toute légitimité pour organiser un pool d'investisseurs français capables de défendre nos entreprises stratégiques. Sans hésiter, il se positionne au cœur du mouvement de reconquête industrielle en réorganisant les 34 plans en 9 priorités pour positionner l'offre française en face des marchés en développement. Sans tergiverser, il reconnaît que l'Etat doit poursuivre encore son œuvre de restauration de la compétitivité. Et, sans faillir, il place les dirigeants d'entreprises face à leur responsabilité en leur disant en substance : "nous faisons notre part du travail, faites aussi la vôtre. Un pays ne se redresse pas tout seul !". Voilà, la nouvelle grammaire des affaires selon Macron. Une grammaire où l'Etat assume toutes ses responsabilités (même les plus désagréables) pour mieux placer les patrons en face des leurs. Une grammaire qui se structure autour d'un ensemble de valeurs chères à l'industrie : le long terme, la compétence, la solidarité et l'esprit d'équipe. Une grammaire enfin qui ne se paye pas que de paroles mais se traduit aussi dans des actes comme nous l'ont montré les récentes passes d'armes entre le ministre et de grands patrons comme Henri Proglio ou Carlos Ghosn (...). Avec lui, nous assistons sans doute au grand retour de l'Etat industriel. A la fois actionnaire avisé et stratège, le ministre veut depuis Bercy peser sur le destin de la France et de son industrie. Que l'on soit ou non d'accord avec son action, on ne peut que se féliciter qu'il y ait à la barre de la politique industrielle française, un capitaine ».

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