« Emploi : le pacte de responsabilité remis en cause », titrait lundi Challenges.fr. Selon la rapporteure générale du Budget, ce plan pourrait en effet détruire 250 000 emplois d'ici 2017 pour seulement 190 000 créations.
En cause : les 50 milliards d'euros d'économies qui pourraient avoir « un impact négatif sur la croissance ». Elle nuance cependant son propos, assurant d'une part que sans consentir cet effort, la France s'exposerait à une augmentation de la charge de sa dette, et d'autre part que « l'impact récessif du plan d'économies sera contrebalancé par les effets positifs des mesures de relance programmées ».
L'Insee a par ailleurs sabordé mardi les espoirs de croissance et d'emploi du gouvernement en annonçant une progression de seulement 0,7% du PIB cette année, contre 1% prévu par le ministre des Finances Michel Sapin, et une augmentation du chômage d'ici la fin de l'année (Challenges.fr du 25/06)...
La CGPME et le Medef menacent de ne pas participer à la conférence sociale prévue les 7 et 8 juillet. En cause : le compte pénibilité auquel le patronat est opposé et dont il veut décaler la mise en œuvre (Les Echos du 26/06).
Le 18 juin, le quatrième comité de pilotage des 34 plans de la Nouvelle France industrielle a déterminé les feuilles de route de 5 nouveaux plans stratégiques (UsineNouvelle.com du 19/06).
Lu mardi sur UsineNouvelle.com : « aider les PME à devenir des ETI, telle est l'ambition du gouvernement. Bpifrance, avec la DGCIS, va sélectionner une quarantaine de PME cet été, pour les intégrer dans un programme d'incubation spécial. Objectif : booster leur croissance pour en faire des ETI ».
Les entreprises de taille intermédiaire reprennent confiance pour 2014 : selon une enquête menée par ces deux organismes, 39% de leurs dirigeants prévoient une amélioration de leur activité cette année et 16% seulement une réduction.
« Le rebond est particulièrement marqué pour les entreprises industrielles », note le directeur de la DGCIS. Elles prévoient une reprise du marché français, notamment dans l'industrie.
Si elles devraient continuer à embaucher, elles sont encore trop faiblement internationalisées, alors même que les plus actives à l'international sont celles dont les perspectives de croissance sont les meilleures pour 2014...
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