Selon la Commission européenne, la reprise se confirme dans la zone euro, grâce en particulier à la demande intérieure soutenue par une inflation basse et un marché du travail qui se stabilise. Elle anticipe ainsi une croissance pour l'Union monétaire de 1,2% cette année et 1,7% en 2015. L'emploi devrait progresser de 0,4% en 2014 et de 0,7% l'an prochain.
Elle table en outre sur une amélioration des conditions de crédit, alors que « la reprise de la zone euro s'est largement effectuée jusqu'ici sans crédit, les entreprises ayant recours au financement interne pour leurs investissements ou à l'émission de titres de dette ». « Des divergences importantes subsistent entre les Etats membres », souligne néanmoins la Commission. Parmi les principales économies de la zone, « la croissance (...) devrait être soutenue en Allemagne, tandis que la reprise s'affermit en Espagne et que son rythme s'accélère doucement en France et en Italie ».
Elle devrait atteindre 1,8% cette année et 2% l'an prochain en Allemagne, 1,1 puis 2,1% en Espagne, 1 puis 1,5% en France, et 0,6 puis 1,2% en Italie (Challenges.fr du 05/05).
Les industriels français prévoient une hausse de 4% de leurs investissements cette année, alors qu'ils envisageaient de les faire croître de seulement 3% lors de la dernière enquête de l'Insee réalisée en janvier, a-t-on appris mardi (Challenges.fr du 06/05).
Mea culpa du président de la République lors de son interview mardi sur RMC-BFM TV : « est-ce que je n'ai pas suffisamment dit au lendemain de l'élection que la situation [économique du pays] que j'avais trouvée était grave ? Oui, je ne l'ai pas suffisamment dit (...). Il y a un point que je n'ai pas suffisamment soulevé, c'était la dégradation de la compétitivité de l'industrie française ».
Ceci expliquerait-il cela ? Selon Challenges.fr de ce lundi, « les députés français, qui votent à longueur d'années quantité de lois relatives à l'économie, ne sont que 10% à avoir une expérience en entreprise. Ils vont pouvoir se rattraper en faisant un stage par l'intermédiaire de l'association patronale Entreprise et Progrès » pendant la pause parlementaire estivale : « nous pensons que s'ils [la] connaissaient mieux, ils seraient plus en confiance pour légiférer ». Les premiers députés approchés se prétendent « emballés ». A suivre...
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