Alors que les ventes mondiales du groupe ont reculé de 4,9% en 2013 en raison de la mauvaise santé du marché européen, son principal débouché (Challenges.fr du 20/01), le conseil de surveillance de PSA a validé dimanche dernier le principe d'un renflouement par l'Etat français et le constructeur chinois Dongfeng, via une augmentation de capital de 3 milliards d'euros (Challenges.fr du 20/01).
« La fin de 200 ans de direction 100% familiale », souligne UsineNouvelle.com. Sous l'effet de ces annonces, le titre a perdu jusqu'à 7,10% dans les premiers échanges lundi matin (LaTribune.fr du 20/01). « Un acte de patriotisme industriel » : c'est pourtant ainsi qu'Arnaud Montebourg a qualifié mardi, sur RTL, cet engagement. « L'Etat investit là où il y a des intérêts industriels à protéger. Le risque, c'est que PSA disparaisse de la carte mondiale », a déclaré le ministre du Redressement productif. Selon lui, cette solution « garantit l'équilibre des projets, l'ancrage français et le développement des projets en Asie (...). Ça ne coûtera pas d'argent aux contribuables », les fonds provenant de la vente par l'Etat de parts qu'il détient dans d'autres entreprises (LaParisien.fr du 21/01). Mais, pour LaTribune.fr, « une alliance avec Dongfeng ne règlera pas les problèmes industriels de PSA. [Le groupe] a un problème de taille critique, notamment en Europe. Il doit développer de nouveaux moteurs à essence de moyenne cylindrée, des hybrides, des électriques... Ce n'est pas le groupe chinois qui peut l'aider ».
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