Le Conseil constitutionnel a estimé vendredi dernier que l'interdiction de la fracturation hydraulique était bien conforme à la Constitution (LaTribune.fr du 11/10).
Pour Les Echos, « la France restera l'un des seuls pays européens, avec la Bulgarie et la République tchèque, à s'opposer complètement à toute exploitation du gaz de schiste ». Du côté des associations environnementales, on se réjouit, jugeant que le Conseil ferme définitivement la porte au gaz de schiste en France. Le gouvernement partage ce sentiment de victoire. En revanche, le PDG de GDF Suez prévient : « nous irons travailler sur les gaz de schiste partout ailleurs, en Pologne, en Italie, au Royaume-Uni... ». De son côté, celui de l'italien ENI pousse à « tenter la révolution des gaz de schiste en Europe (...). La vraie question est de savoir si l'Europe peut continuer à payer son gaz trois fois plus cher qu'aux Etats-Unis » (UsineNouvelle.com du 11/10). L'ancienne présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, a prôné, pour sa part, « la recherche et l'expérimentation », estimant que l'avis du Conseil constitutionnel « n'entravait rien » (Challenges.fr du 13/10)...
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