Les immatriculations de voitures neuves se sont légèrement reprises en septembre en France, après leur chute d'août, avec +3,4% en données brutes, a indiqué mardi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Mais à nombre de jours ouvrables comparables, la tendance reste orientée à la baisse avec -1,5%. Côté constructeurs, Renault a vu ses ventes bondir de 18,1%, alors que PSA enregistre une baisse de 6,8% de ses immatriculations. Les étrangers ont connu des fortunes diverses. Parmi ceux qui ont progressé se trouvent Volkswagen (+1,7%), BMW (+8,4%), Daimler (+38,3%), Toyota (+9,4%) et Fiat (+17,2%). Sur les neuf premiers mois de l'année, les immatriculations ont reculé de 8,5% en données brutes et de 8% à nombre de jours ouvrables comparables. Le CCFA table sur un recul de 8% sur l'ensemble de l'année (Challenges.fr du 01/10).
Malgré cette bonne nouvelle relative, LaTribune.fr du 2 octobre souligne que « la France prend des airs de pays pauvres ». En effet, les petites voitures représentent 52% des immatriculations dans l'Hexagone, contre 41% de moyenne en Europe occidentale, et les modèles de catégorie moyenne supérieure ou de haut de gamme y sont de plus en plus sous-représentés. Difficile dès lors pour les constructeurs tricolores d'assurer leurs marges... Autre signe révélateur souligné, cette fois-ci, par Challenges.fr : si, dans notre pays, le marché de l'occasion a toujours été important, désormais « il atteint des sommets », estime un responsable de l'Observatoire Cetelem de l'automobile. Depuis le début de l'année, les ventes de voitures d'occasion ont en effet été trois fois plus importantes que celles de voitures neuves (Challenges.fr du 27/09).
[widgetkit id=13]