La nouvelle étude mensuelle de la Confédération des Patrons Britanniques (CBI) montre en effet que leurs carnets de commandes sont plus étoffés que prévu, grâce en particulier à un redémarrage des exportations. Le nouveau Premier ministre David Cameron a promis d’assainir l’économie et de rendre son pays plus attractif en matière d’investissements : « nous sommes déterminés à recréer un environnement favorable à l’essor de l’entreprenariat, avec la réduction des taxes et l’assouplissement du cadre législatif » (UsineNouvelle.com du 19/08).
Constatant que les investissements des entreprises semblent se redresser, le site Internet de La Croix revient, le 24 août, sur l’incitation à relocaliser lancée par le gouvernement français. D’après le ministère de l’Industrie, cinq dossiers seulement ont été déposés pour bénéficier de l’aide à la relocalisation. Actuellement, « pour un emploi relocalisé, il faut compter 20 emplois délocalisés », mais le PDG du cabinet de conseil Katalyse considère qu’« à l’avenir, on sera plutôt à un emploi relocalisé pour trois voire deux délocalisés ». Cette réduction n’est pas à imputer aux aides publiques, mais aux pays à bas coûts qui perdent de leurs attraits : réduction de l’écart salarial, augmentation des coûts annexes (défauts de qualité, délais de livraison non tenus, obligation de commander en gros, hausse des matières premières et de l’énergie, donc du transport) et intérêt renouvelé du consommateur pour le « made in France », vu comme un gage de qualité. Néanmoins, produire dans l’Hexagone reste plus cher et, pour la plupart des candidats à la relocalisation, la solution passe par un retour des seules activités à valeur ajoutée.
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