L'Etat, responsable des mauvaises performances des constructeurs français ?
C'est la thèse de LaTribune.fr du 4 février. Partant du constat que « Renault et PSA souffrent d'une concentration progressive du marché tricolore sur les petits véhicules d'entrée de gamme à marges faibles ou nulles, qu'il devient quasi-impossible de produire dans l'Hexagone », l'article explique : « les pouvoirs publics français sont en grande partie responsables de cette spécialisation de Renault et PSA dans les petits véhicules hyper-concurrentiels où le facteur prix est déterminant. Fiscalité historiquement dissuasive vis-à-vis des moyennes et surtout grosses cylindrées, taxes lourdes sur l'essence, et plus récemment malus "écologique" qui pénalise définitivement ce qui reste de voitures françaises de gamme moyenne supérieure, en sont en partie la cause. Sans parler des limitations de vitesses de plus en plus draconiennes et d'un discours culpabilisateur anti-automobile, tout comme des restrictions flagrantes en matière de circulation à Paris. Cette politique a certes sa logique propre et on peut bien sûr y adhérer. Mais elle finit par contribuer largement à tuer une industrie automobile asphyxiée sur son propre marché.
Edité par l'équipe du MIDEST