Alors qu'à l'occasion du petit-déjeuner de presse du MIDEST qui s'est déroulé ce jeudi a été pointé du doigt, par plusieurs participants, le renforcement des mauvaises pratiques de certains clients en cette période de crise, plusieurs articles mettent l'accent cette semaine sur ce phénomène.
« Relations PME - grands groupes : les mauvaises pratiques ne sont pas celles que l'on croit », écrit ainsi Frédéric Parisot dans UsineNouvelle.com : « oubliés les débats autour des délais de paiement et du respect de la propriété intellectuelle. Si les fournisseurs trouvent à redire à propos de leurs donneurs d'ordres, c'est plutôt en ce qui concerne le financement des prototypes et le portage à l'international, ainsi que le révèle l'enquête menée par l'association Pacte-PME auprès de 1 500 entreprises ».
Pour autant, les mauvaises habitudes ne se perdent pas. Selon Challenges.fr du 17 mai, « l'écart entre le coût du travail de la France et celui de l'Allemagne a fait couler beaucoup d'encre. Mais on a moins débattu d'un autre problème de compétitivité français : la longueur des délais de paiement. Selon l'étude annuelle du leader européen du recouvrement de créance Intrum Justitia, le délai effectif de paiement pour une entreprise est de 55 jours en France contre 34 en Allemagne (...). Lorsqu'en France les entreprises doivent mobiliser des liquidités pour financer leur activité, en Allemagne ces liquidités peuvent être investies dans la R&D... ».
Autre pratique épinglée par la presse cette semaine : « Bercy surveille le racket au Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi (CICE) », selon LEntreprise.com. Le ministère de l'Economie cherche à épingler « pour déséquilibre significatif » les entreprises qui demandent à leurs fournisseurs de leur rétrocéder une partie de leur crédit d'impôt sous la forme d'une baisse de tarifs.
Edité par l'équipe du MIDEST