Match nul pour Airbus et Boeing. Si l'européen l'emporte de justesse sur le montant des commandes fermes au prix catalogue (39,3 milliards de dollars contre 38 milliards pour Boeing) et sur les engagements d'achat avec 466 commandes contre 442 pour un montant estimé à 68,7 milliards de dollars contre 66 milliards, l'américain gagne en termes de commandes fermes, avec 302 appareils commandés contre 241. Derrière, la guerre des avions régionaux a fait rage, avec un clair vainqueur du côté des jets : le brésilien Embraer face au canadien Bombardier. Sur le segment des turbopropulseurs (avions à hélices), ATR, filiale d'EADS et de l'italien Alenia, a réalisé le meilleur Bourget de son histoire (Challenges.fr du 20/06).

François Hollande, qui a visité le salon le 21 juin, est arrivé à bord d'un A400M et a assisté au vol de l'A350. Il a déclaré : « s'il y a un sens à donner à ma présence ici, c'est bien pour montrer l'excellence de l'industrie française, la capacité de nos salariés à faire des produits d'une très grande qualité et les besoins que nous avons encore à satisfaire pour pouvoir donner une espérance à des jeunes qui cherchent un emploi » (LaTribune.fr et UsineNouvelle.com du 21/06).

Question visitorat, plombé par une météo défavorable, le salon a connu une baisse de fréquentation pour sa cinquantième édition : -5% pour les visiteurs professionnels et -10% pour le grand public (UsineNouvelle.com du 24/06).

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