Revue de presse de l'automobile.

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Revue de presse automobile du 18 mai 2009 - Prestataires

Les choses vont mieux pour les équipementiers Visteon et Delphi, mais à quel prix... Le premier enregistre un bénéfice de 2 millions de dollars de janvier à mars, soit son premier trimestre dans le vert depuis trois ans, « grâce » au dépôt de bilan de certaines de ses activités au Royaume-Uni.  Le second a publié un bénéfice de 556 millions de dollars sur la même période en raison d’une économie de 1,2 milliard de dollars réalisée sur son budget retraites (UsineNouvelle.com du 12/05). En revanche, l’allemand Leoni, spécialisé dans le câblage et qui réalise 70 % de son chiffre d’affaires dans l’automobile, a supprimé 6 000 emplois dans le monde rien qu’au premier trimestre (UsineNouvelle.com du 13/05).

Soulagement provisoire pour les 283 salariés de l’usine Molex de Villemur-sur-Tarn : suite à la reprise du dialogue après le blocage de l’usine et la séquestration de deux responsables, la direction s’est engagée à ce qu’aucun licenciement économique ne soit notifié avant le 31 octobre 2009, repoussant ainsi la fermeture de l’usine, initialement prévue le 30 juin, de quatre mois (LeFigaro.fr du 04, LesEchos.fr du 05 et UsineNouvelle.com du 06/05).

La direction de Robert Bosch France a annoncé aux 70 salariés de l’usine des Damps, dans l’Eure, la fermeture du site fabriquant des cylindres de roues en aluminium pour freins à tambour en 2010. Motif invoqué : il ne serait plus concurrentiel… d’où le déplacement de sa production dans un autre pays qui pourrait être la Pologne. Surpris et très amers (ils avaient été félicités récemment pour leurs performances), les salariés occupent l’usine. Ajoutons que 40 des 490 emplois de l’usine de Saint-Barthélémy d’Anjou, dans le Maine-et-Loire, seront également supprimés (UsineNouvelle.com du 07/05).

Suite à la visite de leur usine le 5 mai par les dirigeants de MAG, visiblement enthousiasmés par ce qu’ils y ont vu, les syndicats de Continental Clairoix restent prudents. Ils attendent en effet des garanties et suspectent une manoeuvre de la direction pour calmer le jeu social et détourner l’attention. Novices dans la fabrication de pneumatiques, le président et le vice-président de la société de Dubaï, qui avaient précédemment rencontré Patrick Devedjian, le Ministre de la Relance, et Luc Chatel, le Secrétaire d’Etat à l’industrie, exigent, outre des garanties de l’Etat, le maintien de la technologie et des 1 120 salariés sur le site. Un autre investisseur, originaire de l’Est de l’Europe, s’intéresserait également à l’usine. Mais, selon la CGT, la direction allemande envisagerait déjà de transférer le matériel en Roumanie (LePoint.fr, Le Figaro.fr, 20Minutes.fr et UsineNouvelle.com des 03, 04, 05 et 07/05). Histoire d’augmenter la pression, plus de 500 des 1 120 salariés se sont rendus le 6 mai à Sarreguemines, l’autre usine du groupe en France, et ont occupé le site, rappelant à leurs collègues qu’ils pourraient être les prochains touchés. La direction allemande a alors accepté d’avancer la rencontre avec les syndicats de Clairoix au 12 mai à Hanovre. A l’issue de cette réunion, la mise en oeuvre du plan social a été repoussée du 19 mai au 16 juin, selon la direction pour « négocier le plan d’accompagnement social qu’on souhaite exemplaire » (20Minutes.fr du 12/05).

 

 

Cela risque d’être délicat : un rapport d’un cabinet d’expertise mandaté par le CCE de Continental jette un peu plus d’huile sur le feu en concluant que la fermeture de Clairoix s’inscrit dans une stratégie générale de « délocalisation rampante » vers des pays à plus faible coût de main d’oeuvre. Cette fermeture doit permettre au fabricant, dont la « compétitivité n’est pas menacée », d’augmenter à 64,5 % la part de sa production dans ces pays au sein de la division pneus tourisme et camionnette. Toujours selon ce rapport, la direction « avait clairement annoncé dès 2005 son objectif d’obtenir pour cette division un taux de production dans les pays low-costs de 60 % ». Cet objectif, réalisé en 2008, « ne semble être qu’une étape intermédiaire vers des objectifs économiquement plus ambitieux mais socialement désastreux » (LeParisien.fr et Liberation.fr du 12/05).

Enfin, LesEchos.fr reviennent en détails sur le « piège de la finance » qui s’est refermé sur Schaeffler lors de son rachat de Continental.

173 des 316 salariés de l’usine Lear de Lagny-le-Sec, dans l’Oise, qui fabriquent les sièges des Citroën C2 et C3, sont en grève depuis le 6 avril, suite à l’annonce de la fermeture du site (UsineNouvelle.com du 06/05).

La Région Poitou-Charentes entre au capital d’Heuliez à hauteur de 5 millions d’euros. Les élus ont également voté un plan de sécurisation des parcours professionnels pour les employés de 6 millions d’euros chargé de conserver « le contrat de travail du salarié en échange d’une formation » (Le Figaro.fr et UsineNouvelle.com des 04 et 05/05). Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Veolia Transport a choisi la Friendly pour son projet d’Autolib, l’équivalent du Vélib version voiture électrique (UsineNouvelle.com du 30/04).

L’information, à prendre au conditionnel, n’est pas sans rappeler certaines scènes des romans d’Emile Zola. Les employés grévistes de l’usine Faurecia d’Auchel dans le Pas-de-Calais, en conflit avec la direction depuis plusieurs semaines, affirment avoir repoussé le 4 mai « deux autocars de salariés venus d’autres usines de Faurecia pour travailler dans l’usine d’Auchel ». La direction nie et parle d’un seul véhicule affrété pour permettre aux non-grévistes de se rendre sur leur lieu de travail en toute sécurité (UsineNouvelle.com du 05/05). Le 30 avril, un photographe de l’AFP avait assisté à un début de bagarre générale entre les grévistes et une société de vigiles privée qui tentait de leur interdire l’entrée au site.

L’usine Contitech Anoflex de Caluire, près de Lyon, spécialisée dans la production de flexibles hydrauliques pour directions automobiles, a vu ses accès bloqués par les salariés du 6 au 11 mai.  La direction a accepté de verser une prime de licenciement globale de 19 000 euros pour chaque départ volontaire, ainsi que 1 000 euros par année travaillée. La direction allemande projette de licencier 157 salariés sur ses sites lyonnais et de délocaliser en Roumanie une partie de l’activité (UsineNouvelle.com du 12/05).

Spécialisée dans les essieux et suspensions pour utilitaires, la société Gigant transfère les activités de son site de St-Thibault dans l’Aube vers son usine ardennaise d’Ham-les-Moines en raison d’une forte baisse du marché. Les 83 postes aubois sont supprimés mais une quinzaine est créée à Ham (UsineNouvelle.com du 04/05).

Pour les fondus d’automobile, terminons cette rubrique sur une information savoureuse détectée par un membre de l’équipe qui présente la très singulière particularité d’être aussi adepte de mets raffinés que de Britney Spears : des chercheurs britanniques ont dévoilé ce qu’ils espèrent devenir le bio-bolide le plus rapide du monde, fabriqué en fibres dérivées de plantes et fonctionnant au… chocolat (Associated Press du 06/05). A noter dès maintenant sur vos tablettes : la Fédération de la Plasturgie organisera justement une conférence sur les biomatériaux lors de MIDEST 2009.



Revue de presse prestataires automobile réalisée par l'équipe du MIDEST

 

Midest 2009 du 17 au 20 novembre

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