Revue de presse de l'automobile.

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Revue de presse automobile du 4 mars 2011

Conjoncture

Le marché automobile français, qui profite toujours des effets de la défunte prime à la casse en raison des délais de livraison, a bondi de 13,7 % sur un an en février (UsineNouvelle.com et LeFigaro.fr du 01/03). Aux Etats-Unis, on a également le sourire : les ventes ont en effet retrouvé en février un niveau jamais atteint depuis plus d’un an et demi, avec + 27,3 % sur un an (UsineNouvelle.com du 02/03).

« Les constructeurs se bousculent pour profiter du succès des petites voitures haut de gamme », annoncent Les Echos du 3 mars. Après Audi avec l’A1 et Citroën avec la DS3, d’autres comme Peugeot ou Ford s’apprêtent à se lancer sur ce segment.
« Quand une loi espagnole met les constructeurs sous pression », titre UsineNouvelle.com du 24 février. Dans le cadre d’un plan de lutte anti-crise, une nouvelle loi modifie en effet les modes de distribution des voitures. Principale mesure : elle fait supporter le poids des invendus aux constructeurs. Ces derniers seront contraints de les racheter aux concessionnaires dans les mêmes conditions que la vente.

Le Salon de Genève se déroule du 3 au 13 mars dans un climat redevenu favorable aux constructeurs automobiles européens. Ils affichent 16 milliards d’euros de profits cumulés en 2010 grâce à leurs positions dans les marchés émergents et au rebond du haut de gamme, et dévoilent une pléiade de nouveautés (Les Echos du 28/02 et UsineNouvelle.com du 01/03).

Constructeurs

Renault et PSA remboursent à l’Etat un milliard d’euros chacun, soit la deuxième tranche du prêt de six milliards que leur avait accordé le gouvernement pendant la crise. La troisième et dernière tranche devrait être payée en avril avec trois ans d’avance sur l’échéance initialement fixée, en raison des bons résultats obtenus par tous les deux. D’après l’entourage de la ministre de l’Economie, « les contreparties industrielles vont perdurer pendant toute la durée du contrat [donc jusqu’en 2014], même si les constructeurs remboursent par anticipation : ils se sont engagés à ne pas réduire la production en France et à ne pas réduire un certain nombre de sites sur le territoire » (LeFigaro.fr du 24/02).

Carlos Ghosn semblait gêné aux entournures, en fin de semaine dernière, dans l’affaire d’espionnage présumé qui secoue Renault. Il annonçait en effet un audit sur « la sécurité du groupe », tout en tentant de changer de sujet en conférence de presse : « on n’a pas du tout envie que l’on continue à parler de ça alors que nous annonçons de bons résultats ». Il est vrai que les raisons de s’inquiéter étaient réelles pour le dirigeant. D’après les médias, aucun compte n’aurait en effet été retrouvé en Suisse et au Lichtenstein au nom des trois salariés mis en cause (Challenges.fr du 24/02). Pire : selon une source citée par Le Parisien, l’auteur des accusations, vraisemblablement un proche collaborateur de l’un des trois cadres, n’avancerait pas la moindre preuve dans ses lettres. Toute cette affaire ne serait ainsi qu’un vulgaire règlement de comptes interne (LeFigaro.fr du 26 et UsineNouvelle.com du 28/02). Lundi, le numéro 2 de Renault, Patrick Pélata, était reçu à Matignon puis au ministère de l’Industrie (Challenges.fr du 01/03). D’après Libération.fr du 2 mars, ces deux rendez-vous auraient été fixés à sa demande. Ils auraient eu comme but de « prévenir le gouvernement de ses doutes sur les accusations d’espionnage à l’encontre de deux des trois cadres licenciés » et de la possibilité que le groupe ait été victime d’une manipulation (UsineNouvelle.com du 02/03). On apprenait enfin jeudi, de source proche des policiers, que l’enquête menée par la Direction centrale du renseignement intérieur n’avait pour l’heure permis de mettre à jour « aucune trace d’espionnage » du constructeur par ses salariés (LeParisien.fr du 03/03). Cerise sur ce gâteau qui s’apparente de plus en plus à une bombe glacée, Le Parisien du 3 mars publie l’interview d’un ex-cadre licencié en 2009 qui affirme également avoir été injustement accusé de corruption et dont les avocats s’apprêtent à déposer une plainte pour dénonciation calomnieuse.

Le constructeur a, par ailleurs, signé avec Daimler un partenariat sur les véhicules électriques. Le Français livrera des moteurs électriques pour la Smart et la Twingo, pendant que l’Allemand développera et produira des batteries pour les deux modèles (UsineNouvelle.com du 28/02).

PSA crée avec BMW la joint-venture BMW Peugeot-Citroën Electrification. Elle permettra de profiter d’effets de volumes sur ces technologies du futur que sont les voitures électriques et hybrides, mais aussi de conserver des compétences et une certaine indépendance face à la montée en puissance programmée du rôle des équipementiers. Ce projet, doté de 100 millions d’euros, verra son centre de R&D ouvrir en 2011 à Munich et son usine de fabrication en 2014 à Mulhouse. Cette dernière emploiera à terme 250 personnes (UsineNouvelle.com du 01/03).  La délocalisation face à la révolution. En raison des événements en Tunisie, les stocks des usines européennes de PSA diminuaient dangereusement, les usines de ses sous-traitants et le port d’où part habituellement la marchandise étant en grève. Aussi un pont aérien a-t-il été mis en place pour ne pas contraindre les sites européens à l’arrêt. Une solution certes beaucoup plus rapide… mais également bien plus onéreuse (UsineNouvelle.com du 02/03) !

Volkswagen a multiplié par 8 son bénéfice net en 2010 et affiche un résultat opérationnel record de 7,2 milliards d’euros, ce qui en fait le constructeur le plus profitable au monde (Challenges.fr et LeFigaro.fr du 25/02). Le groupe annonce par ailleurs le rachat du concessionnaire Porsche Holding, le plus grand groupe de concessionnaires automobiles, pour 3,3 milliards d’euros. Une acquisition qui permet à Porsche de se désendetter avant la fusion prévue avec Volkswagen d’ici la fin de l’année (UsineNouvelle.com du 01/03). Enfin, ce dernier a noué un accord avec GAZ pour produire plus de 100 000 voitures par an en Russie dans son usine de Nizhny Novgorod (Les Echos du 25/02) et pris une participation de 8 % au capital du fabricant de pièces en carbone SGL Carbon (Les Echos du 01/03).

Porsche a réaffirmé sa confiance en 2011 après avoir annoncé des ventes mondiales en nette hausse au cours de son dernier exercice, limité à 5 mois (Les Echos du 01/03).

Volvo va investir entre 10 et 11 milliards de dollars dans les cinq prochaines années en Chine. Le groupe suédois, racheté l’an dernier à Ford par le constructeur chinois Geely, va construire une nouvelle usine d’assemblage dans le sud-ouest de ce pays et veut passer de 373 000 voitures vendues dans le monde l’an dernier à 800 000 en 2020. Il compte sur le marché chinois, le premier au monde, pour lui fournir la moitié de sa croissance (Les Echos du 28/02).

Le constructeur néerlandais de voitures de luxe Spyker a signé un protocole d’accord pour la vente de sa branche voitures de sport au holding britannique CPP Global afin de se « concentrer exclusivement sur Saab », racheté début 2010 à General Motors (Les Echos du 25/02).

Avec 4,7 milliards de dollars de bénéfice net, General Motors est revenu dans le vert en 2010.
Une première depuis 2004 (UsineNouvelle.com du 24 et Les Echos du 25/02).

Après GM, c’est au tour de Chrysler de se relancer en Bourse. Le constructeur a en effet déposé un dossier préalable à sa future introduction boursière, après son retrait pour faillite en 2009 (UsineNouvelle.com du 28/02).

Toyota va embaucher pas moins de 1 000 personnes dans son usine de Valenciennes, dont la moitié en intérim, pour faire face à la demande accrue en Yaris (LeParisien.fr du 03/03).  L’industriel a par ailleurs annoncé le 24 février le rappel de 2,17 millions de voitures aux Etats-Unis pour corriger, une nouvelle fois, des problèmes de tapis de sol pouvant se prendre dans la pédale d’accélération (Challenges.fr et UsineNouvelle.com du 24/02).

Equipementiers / Sous-traitants

« Retour dans le vert pour Valeo », titre UsineNouvelle.com du 25 février. Fort de la reprise du marché automobile mondial, le Français affiche un bénéfice net de 365 millions d’euros et un chiffre d’affaires en hausse de 28 %. Il prévoit d’embaucher 1 300 électrotechniciens dans le monde, dont 400 en France, mais avec difficulté : selon son PDG, « avec le développement de la voiture électrique et la multiplication des équipements électroniques, les électrotechniciens sont devenus une denrée rare » (L’Usine Nouvelle du 03/03).

Le canadien Magna, l’un des premiers équipementiers mondiaux, est largement revenu dans le vert en 2010 avec un bénéfice net de 973 millions de dollars (Les Echos du 25/02).

Après un exercice 2009 difficile, l’équipementier allemand ZFDF, implanté à Marignier, en Haute-Savoie, vient de mettre en service trois nouvelles lignes dédiées à l’assemblage de systèmes de directions assistées électriques. Un investissement de 20 millions d’euros qui devrait permettre de créer 40 emplois (UsineNouvelle.com du 02/03).

Un an après son démarrage, VM Industries, l’entreprise créée par le fonds HIG Europe pour reprendre l’usine de connecteurs électriques pour l’automobile de Molex à Villemur-sur-Tarn en Haute-Garonne, emploie 52 salariés comme elle s’y était engagée. Parmi eux, 90 % sont des anciens de Molex, qui employait 283 salariés avant sa fermeture en 2009. VM industries envisage une diversification dans le secteur ferroviaire à la fin de l’année et le recrutement d’une quinzaine de personnes (UsineNouvelle.com et Les Echos du 01/03).



Revue de presse automobile du 4 mars 2011 éditée par l'équipe du MIDEST
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