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Revue de presse automobile du 1er avril 2011

Conjoncture

« Coup de froid sur la production automobile mondiale » titre UsineNouvelle.com du 25 mars, exemples à l’appui aux quatre coins du globe. Suite à la catastrophe japonaise et à la difficulté que les industriels locaux rencontrent pour relancer leurs usines, la production mondiale pourrait reculer de 30 % (UsineNouvelle.com du 28/03).

Dans un éditorial intitulé « Industrie : la dérive des continents » et paru dans Les Echos du 29 mars, Philippe Escande met cet événement en perspective : « c'est un cylindre noir, gros comme le poing, qui vient se fixer sur le moteur d'une voiture diesel. Manifestement, il doit être compliqué à fabriquer, ce débitmètre d'air, puisque la destruction partielle d'une seule usine au nord du Japon a suffi à ralentir la production d'une bonne dizaine de sites automobiles européens. Petite cause, grands effets. Désormais, tout produit un peu sophistiqué ressemble à un patch-work mondialiste d'éléments provenant d'Allemagne, de Chine, du Japon, d'Amérique ou même de France. Le désastre japonais découvre, comme à marée basse, les petits et les grands défauts de nos sociétés modernes (…). 

Cette catastrophe intervient à un moment clef où beaucoup d'industriels sont justement en train de réfléchir à leur organisation. Jusqu'à une époque récente, le seul critère qui prévalait en termes d'implantation industrielle était la compétitivité. Pour gagner 30 % sur un prix de revient, la délocalisation en Chine s'imposait. Ce mouvement a eu deux effets. D'abord, il a vidé nombre de nos régions industrielles et il a ensuite abouti à une spécialisation de fait des continents. A la Chine, le textile et l'assemblage, au Japon, les matériaux sophistiqués, à l'Allemagne, l'automobile, etc. Cette dérive des continents semblait inéluctable. 

Depuis quelques années, de forts courants contraires sont en train de stopper cette dérive. Le plus évident, et le plus fort à court terme, est la volatilité des devises qui pousse les entreprises à produire où elles vendent pour éviter de se faire piéger par une appréciation brutale de leur monnaie. D'autres mouvements de fond apparaissent. Le coût du transport avec l'envolée du pétrole, la protection de technologies clefs et même la hausse des salaires émergents, en Inde ou en Chine. Ce début de relocalisation serait plutôt une bonne nouvelle pour les Européens si la consommation ne se déplaçait pas, elle aussi, vers ces mêmes pays émergents, donnant de nouveaux arguments pour s'implanter dans ces zones plutôt que de revenir en Europe. Airbus et Renault regardent à l'est et au sud. Leur avenir en dépend. Mais il dépendra aussi de leur capacité à rester forts sur leur continent d'origine ».

Une enquête UFC - Que Choisir publiée le 22 mars pointe des hausses de prix importantes des pièces détachées automobiles et met en cause la mainmise des constructeurs sur la vente de pièces de carrosserie, favorisée par le cadre légal en vigueur. La France demeure le seul marché européen à ne pas avoir de marché libéralisé dans ce domaine, « conséquence du lobby officieux des constructeurs automobiles nationaux » (UsineNouvelle.com du 25/03).

La Communauté de l’Agglomération Rouen-Elbeuf, Renault, EDF, Schneider Electric et les centres Leclerc s'associent pour développer un véhicule 100 % électrique baptisé Crea’venir via un projet d’expérimentation grandeur nature. Renault fournira une quarantaine de véhicules, assurera le service après-vente et accompagnera le développement de l’infrastructure intelligente de charge que Schneider Electric fournira. Dans le cadre du partenariat avec EDF, le véhicule pourra également être utilisé comme source d’énergie d’appoint. Enfin, Leclerc installera des bornes sur les parkings de ses magasins (newsletter ElectroniqueS du 28/03).

Constructeurs

La CGT estime à près de 5 000 le nombre de salariés français de PSA touchés par du chômage technique en raison des interruptions de production au Japon, et à au moins autant chez les 

sous-traitants. Des retards de 3 à 4 semaines pourraient être enregistrés dans la livraison de véhicules (UsineNouvelle.com du 25/03). 

Soucieux de charger son site de Sandouville, bientôt privé de la production des Laguna et des Espace, Renault a décidé d’y rapatrier la production de ses utilitaires Trafic, qui sortaient jusqu’à présent, dans le cadre d’un accord de coopération, d’une usine anglaise de General Motors fabriquant également des Opel Vivaro. Une partie de ces dernières sera d’ailleurs dorénavant produite en Normandie (UsineNouvelle.com du 29/03).

Après une année 2010 en demi-teinte, Fiat espère rebondir. Son patron, Sergio Marchionne, affirme ainsi : « en 2011, nous nous attendons à une amélioration générale des marchés, à l’exception de celui des voitures en Europe, dont la performance sera influencée négativement par les replis prévus en Italie et en France. Malgré cela, nous prévoyons que notre part de marché augmentera grâce au lancement de nouveaux modèles au second semestre » (UsineNouvelle.com du 30/03). 

Les actionnaires de Porsche ont approuvé son augmentation de capital de près de 5 milliards d’euros. Un pas supplémentaire vers sa fusion avec Volkswagen (UsineNouvelle.com du 28/03). 

Un an après son rachat par le chinois Geely, le suédois Volvo va recruter 1 000 personnes en Suède et 200 en Belgique. La plupart de ces recrutements seront des ingénieurs de R&D, notamment pour développer le domaine électrique (UsineNouvelle.com du 29/03).

Rien ne va plus pour Saab. Le constructeur, repris par le néerlandais Stryker, a en effet dû suspendre pendant quelques heures sa production en raison d’un désaccord financier avec ses fournisseurs (UsineNouvelle.com du 30/03). 

En revanche, le chinois SAIC a vu ses bénéfices doubler en 2010 et ses ventes progresser de 

32 % (Les Echos du 31/03).

Equipementiers / Sous-traitants

Un mouvement de grève illimité a débuté lundi dans l’usine de fabrication de boîtes de vitesses General Motors à Strasbourg pour demander l’amélioration des conditions de travail, ce qui passe par l’arrêt du plan de suppression d’emplois en raison de la reprise de l’activité. Une partie des employés demande également l’annulation, pour tromperie, du plan accepté à l’été 2010 : ils avaient accepté une baisse des coûts salariaux de 10 % pour pouvoir être repris par GM (UsineNouvelle.com du 28/03).

Aucun repreneur ne s’est encore manifesté pour les filiales françaises de la Division freinage du groupe allemand Bosch. Après la fermeture de l’usine de Beauvais l’an dernier, les sites d’Angers et de Drancy seraient menacés. En tout, 800 emplois sont concernés. Selon les syndicats, la cession de cette Division révèlerait un changement stratégique du groupe qui chercherait désormais « à se renforcer dans les pays low cost » (UsineNouvelle.com du 25/03).

Cinq « groupes industriels internationaux de premier plan, tous acteurs majeurs du secteur automobile », ont déposé une offre de reprise de l’équipementier en redressement judiciaire Sealynx. Ce dernier fabrique des joints d’étanchéité et emploie 720 salariés à Charleval, dans l’Eure. Ces offres permettraient de conserver de 200 à 420 d’entre eux (UsineNouvelle.com et Les Echos du 25/03).



Revue de presse automobile du 1er avril 2011 éditée par l'équipe du MIDEST
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