Selon Les Echos du 2 juillet, « la santé économique des groupes publics ferroviaires n’est décidément pas fameuse. Alors que la SNCF songe à rebâtir sa stratégie, Réseau Ferré de France s’alarme de sa santé financière. ‘Le système dérive structurellement’, s’inquiète son président (…). Les coûts dérapent, alors que l’Etat revoit à la baisse ses subventions, à rebours de la communication gouvernementale sur la promotion du rail. La stabilisation des 28 milliards d’euros de dettes de RFF [hérités en grande partie de la SNCF] est remise en question et le groupe s’inquiète de devoir à nouveau déprécier son actif à hauteur de 10 milliards d’euros ». Le quotidien revient sur le sujet dans sa une du 8 juillet : « la SNCF a présenté mardi (…) son nouveau plan stratégique à l’horizon 2015. Celui-ci prévoit une croissance de 28 % du chiffre d’affaires par rapport à 2010. Le modèle économique (…) du groupe est remis à plat. Principal dossier : le retour à une meilleure santé financière du TGV, dont la rentabilité s’est effondrée depuis 2 ans. Le groupe (…) étudie notamment la possibilité de lancer une offre low cost pour contrer la concurrence. Il est également demandé à l’Etat de moindres contraintes pour la fixation des tarifs, afin d’augmenter la recette moyenne par voyageur ». Enfin, malheureusement pour RFF, « la SNCF espère obtenir du gouvernement une baisse des péages réglés à Réseau Ferré de France ».
Donnés grands favoris depuis plusieurs mois, les Chinois ont finalement décidé de ne pas déposer d’offre pour le projet de ligne à grande vitesse saoudienne devant relier Médine à La Mecque. Ne restent plus en course qu’un groupement espagnol et… un consortium français où l’on retrouve la SNCF et Alstom (Les Echos du 06/07).
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