Les Echos faisaient leur une le 11 juin sur « Les Etats-Unis, nouveaux maîtres du pétrole mondial ». Selon le dernier rapport sur l'énergie de BP, ils sont passés devant l'Arabie saoudite en 2014. Une première depuis 1975. La révolution du pétrole de schiste a en effet provoqué une flambée de la production américaine.
L'électricien Tepco, qui gère le démantèlement des réacteurs détruits de Fukushima, a admis vendredi dernier qu'il allait devoir revoir son calendrier. S'il assure toujours que le site sera totalement « nettoyé » d'ici 30 ou 40 ans, il va reporter de plusieurs années le travail de retrait des combustibles bloqués dans les réacteurs 1, 2 et 3, où la radioactivité rend quasiment impossible le travail des humains (Les Echos du 15/06).
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), mécontente de la gestion d'un incident fin février à la centrale de Fessenheim, va augmenter ses visites sur le site (UsineNouvelle.com du 16/06).
« Guerre des chefs dans le nucléaire français », titraient LesEchos.fr le 10 juin : « "offre financière à revoir" ; "coopération insuffisante" : voilà, entre autres amabilités, le message que Philippe Varin, président d'Areva, a adressé à son homologue d'EDF, Jean-Bernard Lévy, ce matin devant les députés. Auditionné par la commission aux Affaires économiques de l'Assemblée nationale, l'ancien boss de PSA a profité de cette tribune pour dire tout le bien qu'il pensait des conditions dans lesquelles se déroule la reprise de l'activité réacteurs d'Areva par l'électricien français. Deux milliards d'euros, la valorisation estimée de la transaction, " ce n'est pas assez", dit en substance Philippe Varin. Côté EDF, on fait valoir qu'il faut cesser de considérer le groupe comme une tirelire inépuisable. Quant aux négociations sur le partage futur des risques des chantiers en cours ou le volume d'affaires garanti par EDF à ce qu'il restera d'Areva, "c'est insuffisant", considère-t-il. Il fera chaud, cet été, sous les centrales ».
De son côté, Mitsubishi Heavy Industries considérera sérieusement la possibilité d'investir dans le groupe si la demande lui en est faite, a déclaré le président de la société japonaise (UsineNouvelle.com du 11/06). Mais dans une interview publiée vendredi dernier par LaTribune.fr, le président de l'ASN explique en quoi cette restructuration peut engendrer des dysfonctionnements impactant la sécurité des installations. Justement, alors que l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a détecté un mauvais fonctionnement lors de tests sur les soupapes de l'EPR en chantier à Flamanville, l'une de ses responsables a relativisé sur UsineNouvelle.com cet incident, le jugeant courant sur des grands projets.
D'après UsineNouvelle.com du 11 juin, « Bruxelles pourrait apposer son veto à la fusion GE-Alstom faute de concessions ou de garanties ». L'américain a confirmé avoir reçu les griefs de la Commission européenne relatifs à son projet de rachat du pôle énergie du français et se dit prêt, selon Les Echos de lundi, à des concessions. Bruxelles avait ouvert en février une enquête approfondie, invoquant une possible réduction de la concurrence dans les turbines à gaz de haute puissance, utilisées dans les centrales électriques.
Le rapport « Nouveau Monde », commandité par la ministre de l'Environnement, propose une centaine de mesures pour passer à l'après-pétrole et attribue l'échec des renouvelables en France à la toute-puissance des géants de l'énergie comme EDF, Engie et Areva. On y lit notamment : « dans le secteur de l'énergie, EDF bloque de manière quasi systématique et volontaire l'essentiel des innovations en matière d'énergies renouvelables de même qu'en matière d'efficacité énergétique en France. Elle est du reste parfaitement parvenue à son objectif consistant à ce que sa filière énergie renouvelable soit effectivement un acteur important du renouvelable, mais seulement à l'étranger, pratiquant la politique de la terre brûlée en France sur les filières industrielles du renouvelable » (LaTribune.fr du 16/06)...
François Hollande a inauguré vendredi dernier la Cité des objets connectés d'Angers qui vise à développer une filière française dans ce bassin historique de l'électronique (Les Echos du 12/06).
« Les géants japonais de l'électronique se reconvertissent dans la santé », titraient Les Echos le 11 juin. Malmenés sur leurs métiers traditionnels, les grands groupes nippons, comme Fujifilm, Sony ou Toshiba, cherchent à se réinventer dans le médical à travers des équipements, bien sûr, mais aussi des médicaments !
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