« Ce qui devait arriver Areva », titraient LesEchos.fr jeudi dernier. En grande difficulté, le spécialiste du nucléaire a annoncé qu'il allait supprimer, dans le cadre de son plan d'économies, entre 5 et 6 000 emplois dans le monde, et 3 à 4 000 dans l'Hexagone. « En France, aucun licenciement n'est envisagé et les sites de production seront préservés », a aussitôt affirmé Emmanuel Macron (LaTribune.fr du 07/05). Mais pour UsineNouvelle.com, « si l'Etat veut sauver Areva, que ce soit en le consolidant ou en cassant son modèle intégré, il n'y a plus de temps à perdre. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et dire maintenant ce qu'il veut faire de ce fleuron en lui donnant un cap clair et de la visibilité [car] l'image de la société est abimée et le monde nucléaire avance sans elle »...

Pendant ce temps, souligne d'ailleurs Usine Nouvelle.com, « la Chine avance à grands pas en s'émancipant des technologies étrangères. Ainsi, l'électricien chinois CNNC a annoncé qu'il allait lancer le chantier de son premier réacteur nucléaire de conception entièrement chinoise ce jeudi 7 mai ».

« Chéri, ils vont rétrécir Sharp... », titraient lundi LesEchos.fr. L'ancienne gloire de la high-tech japonaise pourrait en effet procéder à une réduction de 99% de son capital social pour revenir au niveau d'une PME et tenter de se sauver de la faillite, selon les médias locaux. Ces bruits ont fait plonger son titre de plus de 26% à la Bourse de Tokyo (UsineNouvelle.com du 11/05).

Toshiba a vu lundi sa capitalisation boursière fondre de plus de deux milliards d'euros en raison des craintes suscitées chez les investisseurs par l'enquête lancée par le groupe japonais sur ses propres pratiques comptables (UsineNouvelle.com du 11/05).

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