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Revue de presse de l'électronique et de l'électricité.

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Revue de presse Electronique et Electricité du 21.06.14

« Alstom, un choix difficile pour Siemens », titrait L'Usine Nouvelle du 12 juin : « laisser Alstom aux mains de GE ouvrirait la porte à une concurrence féroce sur le marché européen de l'énergie [mais] l'opération ne suscite pas un grand enthousiasme de l'autre côté du Rhin ».
A l'arrivée, dans son offre déposée avec Mitsubishi Heavy Industries (MHI) lundi, l'industriel propose de racheter pour 3,9 milliards d'euros l'activité turbine à gaz d'Alstom et offre une garantie de l'emploi en France et en Allemagne de 3 ans. De son côté, MHI prendrait jusqu'à 10% du capital d'Alstom, injecterait 3,1 milliards d'euros en cash et formerait trois coentreprises (UsineNouvelle.com du 16/06).
Comme le souligne NouvelObs.com, « en mettant en avant le maintien de l'emploi et une alliance avec Alstom plutôt qu'un rachat pur et simple, Siemens et MHI espèrent pouvoir contrer, surtout au regard du gouvernement français, l'offre de General Electric, qui a mis 12,35 milliards d'euros sur la table et a les faveurs de la direction d'Alstom ».
François Hollande a reçu mardi les patrons des deux groupes associés. Après cette rencontre, le président du conseil de surveillance du groupe munichois s'est dit déterminé à apporter également l'ensemble de ses activités de transport ferroviaire « dans une société commune dirigée par Alstom » afin de créer un « champion européen du ferroviaire » (NouvelObs.com du 17/06).
Le PDG de MHI a, de son côté, déclaré souhaiter que l'État français prenne une participation au capital d'Alstom « au moins » équivalente aux 10% que son groupe s'est engagé à prendre. Mais ce double rachat se ferait sur les parts de Bouygues... qui refuse de les vendre (Challenges.fr des 17 et 18/06). Alors que GE présente une offre améliorée ce jeudi (Les Echos du 19/06), L'Usine Nouvelle de cette semaine, rebondissant sur l'affaire, retrace dans un grand dossier « une brève histoire de la politique industrielle à la française ».

En optimisant son parc thermique, EDF aura réduit de 50% ses émissions de CO2 entre 1990 et 2016. Plus gros producteur d'électricité en Europe, le français est aussi l'un des plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre par mégawattheure produit (UsineNouvelle.com du 16/06).

Le projet de loi sur la transition énergétique, annoncé comme l'un des textes phares du quinquennat de François Hollande, a été dévoilé par Ségolène Royal mercredi en Conseil des ministres.
Principaux objectifs : baisse de la consommation d'énergie fossile de 30% d'ici 2030, plafonnement de la puissance nucléaire à son niveau actuel et sa réduction à 50% du mix électrique en 2025, division par deux de la consommation d'énergie d'ici 2050. Pour ce faire, la loi impose notamment, crédit d'impôt à la clé, la réalisation de travaux d'isolation lors de ravalements de façades ou de toitures des bâtiments publics et privés. Côté transport, elle encourage le recours au véhicule électrique et impose l'installation de bornes de recharge lors de la création de parkings et de travaux sur les anciens. Elle favorise le développement des énergies renouvelables avec un objectif de 32% dans la consommation finale brute d'énergie et réforme le système d'aides. En matière nucléaire, elle dote le gouvernement de la possibilité de fermer des réacteurs, mais n'indique pas les tranches à éteindre et ne parle pas d'âge maximum. C'est l'opérateur qui choisira les réacteurs à fermer selon les enjeux économiques et sociaux. La loi met aussi en place un système de programmations pluriannuelles : la première s'étendra de 2015 à 2018, la suivante de 2018 à 2023.
Elles fixeront les points d'étapes des développements des renouvelables et de diminution du nucléaire. Mais, souligne UsineNouvelle.com, « parmi les grands absents du texte : la compétitivité. Aucune mesure spécifique favorable n'est prise en faveur des industries énergivores. L'autre oublié, "volontaire" explique-t-on au ministère, c'est le gaz de schiste dont il n'est même pas fait mention dans le texte... ni pour l'autoriser, ni pour l'interdire »...

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