Siemens, troisième fabricant mondial de turbines éoliennes, s'attend à ce que le marché de l'éolien soit multiplié par plus de quatre à l'horizon 2030 grâce à la forte demande asiatique (Challenges.fr du 26/08).
Une semaine après la découverte d'une fuite provenant des réservoirs d'eau hautement radioactive de la centrale de Fukushima, le président de Tepco a promis des « mesures d'urgence radicales ». Plusieurs équipes spéciales vont être mises en place sur le terrain pour contrôler, entretenir et gérer les réservoirs de façon plus sévère, « car il est clair qu'il y a eu des manquements » (UsineNouvelle.com du 26/08).
Le Québec se lance à son tour dans l'exploitation des gaz et pétrole de schiste. Le pays ne vise rien de moins que l'indépendance énergétique (UsineNouvelle.com du 26/08). Mercredi, c'était au tour de la Pologne de commencer l'exploitation (UsineNouvelle.com du 28/08).
Une révolution est bel et bien en marche. Face à la baisse du prix du gaz naturel provoquée par l'exploitation du gaz de schiste, le groupe américain Entergy a annoncé la fermeture d'une de ses neuf centrales nucléaires aux USA (Les Echos du 28/08). UsineNouvelle.com souligne mercredi qu'il s'agit du cinquième réacteur à fermer en 2013 aux Etats-Unis à cause de l'hyper-compétitivité du gaz de schiste, affirmant même que « les hydrocarbures non conventionnels auront stoppé net la renaissance du nucléaire outre-Atlantique ». Les conséquences sont multiples et considérables, selon la newsletter : « avec cette éviction progressive du nucléaire, les hydrocarbures non conventionnels continuent leur rapide travail de remodelage du paysage énergétique et économique américain. Tout d'abord, ils ont stimulé la réindustrialisation et l'amélioration de la compétitivité américaine. Les coûts de production industrielle y sont désormais à peine 5% supérieurs à ceux de la Chine. Ensuite, avec la faiblesse des prix du gaz, la production d'électricité américaine a peu à peu délaissé le charbon. Un des effets a été une soudaine réduction des émissions de CO2. Ainsi, ces dernières ont diminué de 13% depuis 2007, une performance que bien des pays européens envient. C'est aussi un sacré pied de nez de la part de l'Oncle Sam, qui n'a jamais ratifié le protocole de Kyoto. Enfin, le pétrole et le gaz de schiste sont en train de conduire le pays vers une quasi-indépendance énergétique. D'ici à cinq ans, les Etats-Unis pourraient même devenir le premier producteur mondial de pétrole, devant la Russie et l'Arabie Saoudite ».
[widgetkit id=13]