Revue de presse de la mécanique du 16 janvier 2012

Un article du projet de loi de finances voté le 14 décembre prévoit qu'une trentaine d'organismes qui tiraient leurs ressources de taxes affectées subiront un plafonnement du produit de leur collecte. Au-delà, les sommes iront rejoindre le budget de l'Etat. Philippe Choderlos de Laclos, directeur général du Cetim (le centre des techniques des industries de la mécanique), concerné par cette mesure, s'insurge dans les colonnes d'UsineNouvelle.com du 10 janvier contre une décision qu'il juge dommageable pour la filière. D'autant plus que le Cetim constitue un cas particulier par rapport aux autres organismes, comme il l'explique : « c'est une logique totalement différente car ce sont les industriels eux-mêmes qui chaque année à la FIM (fédération des industries de la mécanique) acceptent de s'imposer ce prélèvement pour financer leur propre développement technique (...). Le problème, c'est que notre cas a été assimilé à des opérateurs qui opèrent pour le compte de l'Etat, en bénéficiant de taxes qui reposent parfois sur la consommation. Nous, nous sommes des industriels qui se mettent d'accord pour s'appliquer à eux-mêmes un impôt pour financer un certain nombre de services. Cela n'a rien à voir (...). C'est un peu notre 11 septembre car on remet en cause un système efficace depuis 1948 (...). Tout cela est une aberration alors que chacun s'accorde à penser qu'il faut développer l'innovation dans l'industrie et c'est notre rôle ».

Faute d'un nouveau repreneur, l'entreprise de décolletage Preciturn Thiers dans le Puy-de-Dôme fermera le 31 janvier, détruisant 140 emplois (blog du Décolletage du 09/01).

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