Dans un souci d'efficacité, les deux organisations professionnelles de la forge et de la fonderie, l'Association Française de Forge et Les Fondeurs de France, se regroupent pour créer la Fédération Forge Fonderie. Comme le souligne mercredi UsineNouvelle.com, « c'est l'aboutissement logique d'un processus de rapprochement qui avait d'abord pris la forme d'une mutualisation de certains moyens.

Ainsi, les deux organisations partageaient le même directeur général, Jean-Luc Brillanceau. Leurs métiers sont très proches de la matière première et constituent deux manières de mettre en forme les métaux pour fournir des produits complexes aux mêmes marchés, de l'automobile à l'aéronautique en passant par le BTP, le ferroviaire, la construction navale ou la défense. Bruno Turbat, administrateur du groupe EJ (ex-Norinco) et président du Centre technique des industries de la fonderie, devient président de la Fédération ».

Le Centre technique des industries mécaniques, qui emploie déjà 700 personnes en France, va renforcer ses effectifs. Le CETIM va recruter cette année 50 nouveaux collaborateurs en CDI (blog du Décolletage du 09/01).

L'activité du décolletage a rechuté en novembre dernier. L'indice de la production industrielle (base 100 en 2005) était en effet de 78,9 en novembre contre 80,9 un an plus tôt, selon l'Insee. En octobre, il était de 83,8 (blog du Décolletage du 10/01). Néanmoins, Jean-François Roubaud, président de la CGPME, a cité en exemple les patrons d'entreprises de décolletage dans les colonnes de NouvelObservateur.com le 4 janvier : malgré le contexte, « certaines entreprises marchent bien et ont leurs carnets de commandes remplis pour 2013 (...). Prenez le décolletage dans la vallée de l'Arve qui produit des pièces de haute technologie : ils ont traversé une crise terrible mais actuellement, ils ne se portent pas si mal. En plus de l'automobile, ils se sont ouverts à de nouveaux marchés comme l'aéronautique » (blog du Décolletage du 05/01).

Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle