En 2018 (voir le premier article ci-dessous) le MIDEST a rejoint GLOBAL INDUSTRIE.
MIDEST 2013 L’AFRIQUE DU SUD, pays a l’honneur*
Un pays en plein développement
Avec une superficie de 1 219 912 km², soit 2,2 fois la France, mais "seulement" 50,6 millions d'habitants, soit 15 millions de moins, l'Afrique du Sud, première économie du continent, est en plein développement.
En effet, en raison de l'apartheid et des sanctions internationales qui l'ont accompagné, le pays a longtemps connu une croissance très irrégulière. En revanche, cette situation l'a contraint à développer un savoir-faire industriel complet, notamment en matière de sous-traitance, qui lui permet aujourd'hui d'être opérationnel sur tous les grands marchés.
Son économie s'est développée principalement autour de l'exploitation et de la transformation de ressources naturelles abondantes, comme le charbon, l'or, le platine et autres métaux. Si les services se sont beaucoup développés ces dernières années, l'industrie reste fondamentale pour l'économie nationale. Après quelques années de croissance élevée (+5,4% en 2006 et +5,1% en 2007), l'Afrique du Sud, qui fait partie du G20 et de l'Organisation Mondiale du Commerce, a souffert de la crise en 2009 (-1,8%), avant de repartir à la hausse avec +2,9% en 2010 et +3,1% en 2011. Son PIB a crû de 2,5% en 2012. Ces performances ont été couronnées en 2011, le pays étant alors invité à rejoindre le groupe informel des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), rebaptisé BRICS pour l'occasion.
Une nation industrielle
L'automobile est l'un des secteurs industriels les plus développés du pays. En 2011, 312 265 voitures y ont été produites et 271 556 y ont été importées. Les grands constructeurs mondiaux ne s'y sont pas trompés puisque sept d'entre eux, dont Renault, y ont des usines. Le gouvernement sud-africain a mis en place tout un ensemble d'incitations fiscales pour favoriser la croissance de la production locale et l'arrivée de nouveaux industriels. Les opportunités sont donc nombreuses pour les sous-traitants comme pour les équipementiers.
Sur le plan des infrastructures, les autorités ont pris la mesure de l'insuffisance des investissements réalisés depuis la fin de l'apartheid. Plusieurs programmes publics de grande ampleur ont ainsi été initiés dans les transports en particulier. Dans le domaine ferroviaire, l'année 2011 a vu le lancement de plusieurs projets d'envergure qui redynamisent cette industrie via la modernisation des infrastructures et la mise en place de nouveaux équipements : autant de marchés qui bénéficient de nombreux plans d'investissements publics qui s'ouvrent actuellement aux entreprises.
Confronté à des besoins croissants en électricité et à une consommation d'eau en hausse du fait notamment d'une urbanisation croissante, le pays se heurte, là encore, à des infrastructures obsolètes. Une douzaine de grands projets hydrauliques sont actuellement lancés pour améliorer la production et l'accès à l'eau, et les grands noms de l'industrie énergétique sont sur les rangs pour développer et moderniser le parc.
Parmi les autres secteurs porteurs figurent la transformation du bois, la mécanique, la plasturgie et le traitement de surfaces.
L'amélioration des infrastructures de transports conjuguée à des facteurs comme la richesse du sol en métaux, le coût réduit du travail, les incitations fiscales, les plans de soutien étatiques au développement industriel, un véritable savoir-faire et des capacités de production aussi souples que performantes font de l'Afrique du Sud un pays des plus accueillants pour les industriels étrangers qui souhaitent s'y implanter.
Un pays ouvert sur le monde
Alors qu'en 1995 ont été signées avec la France des conventions bilatérales de protection et de promotion des investissements et de non double imposition, en 2004, l'Accord sur le Commerce, le Développement et la Coopération (ACDC) met en oeuvre la libéralisation des échanges de marchandises, de services et de capitaux avec l'Union Européenne.
Forte de ces accords, la France se trouve à la sixième place des pays européens fournisseurs, derrière l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suisse et l'Italie. Mais c'est l'Asie qui reste la première zone d'échange avec l'Afrique du Sud, la Chine étant son premier partenaire commercial et l'Inde son sixième. Les USA à la deuxième place, le Japon à la troisième et l'Arabie Saoudite à la cinquième constituent aussi des partenaires privilégiés.
L'Hexagone représente 2,6% de ses importations. En 2011, les ventes françaises dans le pays ont progressé de +31,5%, après +31,4% en 2010. Un quart de ces importations étaient des biens d'équipements industriels et 33% du matériel de transport, l'aéronautique figurant de très loin au premier rang, tous secteurs confondus, des exportations françaises grâce à Airbus. Les plus fortes hausses sont également à mettre à l'actif de marchandises industrielles : +96% pour les machines pour l'extraction ou la construction et +66,5% pour les pièces détachées automobiles. Au total, l'Afrique du Sud représente 0,5% des exportations françaises, ce qui en fait son 34ème client.
Du côté des pays importateurs de produits sud-africains, la Chine est première, suivie de l'Allemagne, des USA, du Japon, de l'Arabie Saoudite, de l'Inde et du Royaume-Uni.
Un monde ouvert sur ce pays
Selon la Banque mondiale, l'Afrique du Sud est le 35ème pays sur 183 en matière de facilité pour faire des affaires. Les USA, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Inde, la France, la Chine, la Suisse, l'Australie, le Japon et les Pays-Bas y sont des investisseurs majeurs.
En termes d'implantations d'entreprises, la France se situe au huitième rang des pays investisseurs. Cette place relativement modeste au regard des fortes positions occupées en Afrique par les entreprises hexagonales s'explique à la fois par l'histoire, le pays ayant respecté l'embargo imposé par l'apartheid, et la langue, l'Afrique du Sud étant essentiellement anglophone. Leur développement n'a donc réellement débuté qu'après 1994 et on constate une nette accélération du mouvement depuis quelques années. En 2011 étaient recensées 240 implantations françaises employant 30 000 salariés. En 2009, près des deux tiers des investissements des entreprises hexagonales dans le pays se concentraient sur les domaines industriels.
Une présence multi-formes
L'Afrique du Sud bénéficiera d'un pavillon spécial, situé à l'entrée sud du salon et organisé en deux grandes zones pour permettre aux visiteurs de mieux appréhender ce marché : une première partie institutionnelle présentant l'industrie et la sous-traitance nationales au travers des institutions, associations, centres techniques, presse... ; et une seconde composée de stands rassemblant des sous-traitants et industriels du pays.
Un programme de conférences et de tables rondes regroupant de grands acteurs sud-africains permettra également de découvrir leur savoir-faire, leurs forces et leurs perspectives. Citons notamment, mardi à 15h, une conférence sur les opportunités de partenariat avec les industriels sud-africains spécialisés dans l'électronique.
Enfin, les sous-traitants sud-africains participeront en nombre aux rendez-vous d'affaires b2fair – Business to Fairs®.
MIDEST reçoit le label des Saisons Afrique du Sud-France 2012 et 2013
La France accueille l'Afrique du Sud de mai à décembre 2013, après y avoir été invitée en 2012.
De mai à décembre 2013, elle propose au public français, une plongée dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui – jeune démocratie florissante qui continue de panser les plaies des oppressions passées et qui, chaque jour, avance pour conforter sa place dans le monde d'aujourd'hui.
Dans une centaine de villes (Métropole et Ile de la Réunion), plus de cent cinquante manifestations artistiques et culturelles mais aussi scientifiques, techniques, gastronomiques ou encore économiques, sportives et touristiques témoignent de la diversité sud-africaine. Les festivals et les institutions les plus prestigieux comme les structures plus modestes participent ensemble à ce large coup de projecteur sur le dynamisme de cette puissance émergente, membre des BRICS et du G20.
Cette Saison d'une ampleur exceptionnelle souhaite aussi mettre à l'honneur Nelson Mandela, figure tutélaire de la Nation arc-en-ciel avec une exposition inédite à Paris et en donnant un écho national à la Journée International Nelson Mandela du 18 juillet.
La Saison en chiffres : 30 expositions / 35 ateliers / 40 résidences / 50 films / 100 concerts / 150 vins
sud-africains à déguster / 250 représentations de danse et de théâtre / 800 artistes, chercheurs et autres intervenants.
Pour plus d'informations : www.france-southafrica.com
* Sources : Ubifrance, agence officielle Statistics South Africa, Automotive Export Manual South Africa 2012, Industry Vehicle Data
1995-2013.
[widgetkit id=13]